Développé par la société américaine Second Sight, avec l’aide de l’Institut de la Vision à Paris, le système Argus II a obtenu son remboursement aux États-Unis, en Allemagne et en Italie.

La prothèse rétinienne du système Argus II comprend un boîtier électronique et un faisceau d’électrodes.

Les patients aveugles atteints de dégénérescence de la rétine pourront ainsi bientôt porter la première prothèse rétinienne au monde.

En France, où il est aussi autorisé, son remboursement est en cours de discussions.

Le principe de cette prothèse ?

Le principe est de convertir les images vidéo saisies par une caméra miniature fixée aux lunettes du patient en une série de petites impulsions électriques.

Ces impulsions sont transmises sans fil à un faisceau d’électrodes apposées sur la rétine, afin de stimuler les cellules restantes de la rétine.

Cela entraîne des perceptions lumineuses dans le cerveau, que le patient apprend à interpréter. Il récupère alors une partie de ses capacités visuelles, comme reconnaître des lettres et lire des mots courts.

Le développement des recherches dans ce domaine.

Parallèlement, différentes équipes travaillent sur ces technologies comme l’Université de Brest.

Si les prothèses d’œil bionique ne sont pas une nouveauté, un nouvel implant pourrait révolutionner la vie de nombreux patients.

Qu’il s’agisse des yeux bioniques comme Argus, ou des implants rétiniens, les scientifiques cherchent depuis longtemps à faire recouvrer la vue aux personnes aveugles ou souffrantes de lourdes défaillances visuelles.

 Aujourd’hui, un groupe de chercheur de l’Université de Stanford présente  une nouvelle prothèse à la technologie avancée testée sur des rats.

Le système repose sur une micro puce qui vient se greffer directement sur la rétine du patient, et qui communique sans fil avec une paire de lunettes vidéo.

Les lunettes sont équipées d’une caméra qui couvre le champ de vision du porteur et transmet les données à la  puce. Celle-ci traite le signal et le transforme en signaux électriques compris par les neurones de la rétine et interprétés par le cerveau comme des images.

La puce e a été testée avec succès sur des rats de laboratoire souffrant de dégénérescence maculaire ; il  a été démontré que l’implant transmettait bien des images comprises par le rat.

Cette puce est équipée de panneaux solaires qui lui permettent de fonctionner sans batterie.

Le passage au sans-fil est une étape cruciale dans le développement du système  limitant ainsi  les complications liées aux phénomènes de rejet, de non tolérance ou d’infection.

Pour plus d’efficacité, la puce a également été positionnée dans une couche intermédiaire de la rétine, et non directement sur la membrane.

Après les expériences en labo, il faudra encore quelques recherches complémentaires pour envisager des tests sur l’homme.

Les chercheurs se montrent très confiants et indiquent avoir trouvé « une approche prometteuse dans le rétablissement de la vue des patients. »