Google  rejoint le club très restreint des grandes entreprises américaines dont l’action vaut plus de 1.000 dollars.

A son entrée en Bourse en août 2004, le titre Google valait 85 dollars. Il a atteint vendredi 1.011,41 dollars, avec une progression de 13,8%en un jour.

La plupart des analystes pensent que Google ne va pas s’arrêter en chemin : on parle de 1.100, voire 1.200 dollars !

La raison qui a fait grimper la capitalisation boursière de Google de quelque 40 milliards de dollars en une séance, se situe dans ses résultats du troisième trimestre, publiés jeudi soir.

Le bénéfice net de la firme a bondi de 36% à 2,97 milliards de dollars, son chiffre d’affaires de 12% à 14,89 milliards, et son bénéfice courant par action a atteint 10,74 dollars.

Dans une note publiée par la banque Jefferies ses experts indiquent :

«Google tourne à plein régime, que ce soit dans la recherche, la vidéo via sa filiale YouTube, le commerce, ou encore le mobile où son logiciel Android tient la dragée haute aux iPhone et iPad d’Apple »

Le match Google/Apple

L’action Google vaut désormais presque le double de celle d’Apple. Cependant, en termes de valorisation totale avec 337 milliards de dollars, le groupe reste bien en deçà de son rival, première capitalisation boursière mondiale, qui affiche 462 milliards de dollars.

Dans la publicité, qui constitue sa première source de revenus, Google a réussi à compenser une nouvelle baisse du prix moyen engrangés grâce aux clics sur les annonces (-8% sur un an) en raison d’une forte augmentation du volume de ces clics (+26%).

Beaucoup d’analystes estiment même que grâce notamment à Android, qui fait fonctionner plus d’un milliard d’appareils dans le monde, Google est l’un des mieux placés pour bénéficier de la formidable explosion aujourd’hui des smartphones et demain des tablettes ou des lunettes, montres et autres objets «intelligents» et connectés.

On peut penser que Google pourrait profiter aussi de la manne de la publicité vidéo en ligne grâce à sa filiale YouTube, ainsi que des nouveaux grands paris avec par exemple ses lunettes interactives, ses projets dans les réseaux de fibre optique ou la reconnaissance vocale.