« Vous êtes priés de laisser vos appareils électroniques durant les phases de décollage et d’atterrissage »

L'agence américaine en charge de la sécurité aérienne devrait autoriser l'utilisation de certains terminaux.

Lors des phases de décollage et d'atterrissage, les appareils électroniques doivent être éteints ou en mode « avion » (sans connexion avec l'extérieur) pour ne pas causer d’interférences avec l'électronique de bord et permettre  le bon déroulement du vol.

Ceci touche de nombreux objets : les Smartphones, ordinateurs portables, consoles, talkies-walkies, radios ,enregistreurs….

Cette interdiction pourrait être prochainement levée : selon le New York Times, un comité consultatif de la Federal Aviation Administration (FAA), l'administration de l'aviation civile aux États-Unis, devrait proposer de lever cette contrainte.

Si la FAA suit l'avis du comité, la mise en application de ces  nouvelles règles pourrait survenir l'an prochain.

Toutefois, il ne sera pas possible d'utiliser le WiFi pendant les phases d'atterrissage et de décollage de l'avion. L'autorisation de passer des coups de fil ou d'échanger des SMS / MMS avec l'extérieur pendant le vol ne serait pas non plus accordée : les passagers passeront par les services (payants !) de la compagnie aérienne.

Par contre, jouer aux jeux vidéo, lire un livre numérique, écouter de la musique, regarder une vidéo ... et cela, que l'avion soit en vol ou en train de manœuvrer , serait autorisé.

L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) devrait également se saisir de cette question en tenant compte de plusieurs observations :

L’incidence négative de l’utilisation de ces matériels  sur la sûreté du trajet n'a pas été démontrée et ce malgré le développement des modes d’utilisation et la densité du trafic.

Par ailleurs, les constructeurs isolent mieux l'électronique de bord grâce au progrès technologiques.

Il y a également lieu de prendre en compte le fait que les compagnies aériennes se battent sur le terrain des services ; l'accès aux communications est l'un des éléments de ces nouveaux services susceptibles d’être proposés.

Air France et KLM expérimentent d’ailleurs  le WiFi en vol.

Il devrait est donc être techniquement possible d'autoriser l'électronique à bord.

La réglementation s’adapte ainsi aux réalités technologiques et économiques.