01 Juin 2014 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

SSI : Atos veut se renforcer dans le « Big Data» en rachetant Bull, avec sa forte expertise informatique.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 01/06/2014 à 23h50

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Atos propose le rachat à hauteur de 4,90 euros par action Bull, avec une prime d'environ 30 %, valorisant ainsi  l'ensemble de la société à 620 millions d'euros.


Les deux principaux actionnaires de Bull, se sont d'ores et déjà engagés « de façon irrévocable », a précisé Philippe Vannier (l’un des deux actionnaires) à apporter leurs titres à l'offre.

L'OPA a ainsi été approuvée à l'unanimité par les deux conseils d'administration.

La grandeur du passé, l’expertise dans le traitement de masse

Les ordinateurs Bullont disparu depuis déjà longtemps, mais l'entreprise compte encore 9 200 salariés dans le monde et a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2013.

Elle  conserve une expertise forte en matière de super calcul informatique et de traitement de données de masse (Big data).

Atos souhaite utiliser cette expertise pour enrichir son offre d'informatique dématérialisée (cloud) destinée aux entreprises.

Des secteurs clés : santé, défense…

Bull est également très pointu pour  les installations informatiques ultra-sécurisées destinées à des domaines sensibles comme la santé ou la défense,  activités  fortement concernées par le « Big data » d'Atos : « pour être exploitables, les données doivent être sécurisées », a rappelé Philippe Vannier.

Les deux sociétés collaboraient déjà entre elles au ministère de l'économie et des finances, à la CNAM, au Pôle Emploi, ou le CEA.

Philippe Vannier et Thierry Breton, PDG d'Atos, ont expliqué au cours de la conférence de presse travailler depuis environ un an à cette fusion, « qui n'est pas seulement capitalistique, mais porte sur les projets et les équipes ».

La problématique « Big Data »

L'idée, est d’«être présent de bout en bout sur la chaîne, explique Thierry Breton, pour stocker et traiter les données, déployer l'ensemble des softwares (logiciels), puis faire du profiling» pour répondre à une demande forte des clients, qui ne souhaitent plus seulement engranger et stocker des données, mais « veulent désormais en tirer de la valeur».

« La quantité de données informatiques dans le monde double tous les 18 mois », indique le PDG d'Atos, « le métier des SI a changé, il ne s'agit plus simplement de mettre du personnel à la disposition des entreprises » ajoute  Thierry Breton, «il ne s'agit plus de ne faire que de la maintenance, aujourd'hui les entreprises digitalisent leur business, et elles ont pour ce faire besoin de capacité de stockage et d'analyse».

Une centaine de data serveurs Bull-Atos  réunis dans une quinzaine de hubs régionaux.

La nouvelle entité consacrée au Big data et à la cyber sécurité sera une entité « 100 % Atos » mais qui opérera sous la marque Bull.

Bull ne disparait donc pas du paysage industriel français.

La branche issue du mariage Atos/Bull disposera d'une centaine de data servers réunis dans une quinzaine de hubs régionaux.

 

Une future entrée en Bourse n'est pas exclue ; le processus de rapprochement devrait s'étaler sur deux ans pour dégager des synergies conduisant à 30 millions d'économie de coûts du côté de Bull, principalement sur les dépenses générales et administratives, importantes dans les SSII, qui comptent un nombre élevé de collaborateurs et qui doivent entretenir d’importants parcs de serveurs informatiques.

Une croissance et une marge  « à deux chiffres »

Les deux PDG ont estimé que la croissance de la nouvelle entité devrait se faire « à deux chiffres ».

Si la principale source de revenu d'Atos reste l'infogérance, la gestion externalisée de tout ou partie d'un système informatique d'entreprise (pour 4,7 milliards d'euros en 2013) et si les investissements liés aux activités de cloud et de Big data sont lourds, ces activités sont tirées par une demande très forte(1).

Les marges seront d'autant plus fortes que les économies d'échelle réalisées seront importantes.

Aussi, le rapprochement Atos/Bull devrait permettre, sur le segment du Cloud, de donner naissance au premier acteur européen.

(1) Le marché du Cloud devrait augmenter de 50 milliards d'euros entre 2014 et 2016, selon Gartner.



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