La Commissaire européenne en charge des nouvelles technologies Neelie Kroes, doit se prononcer le 10 septembre prochain sur de nouveaux tarifs d'itinérance.

C'est du moins ce qu'elle avait promis au mois de mai dernier.

Toutefois, selon un document parvenu à l'agence Reuters, il semblerait qu’elle abandonne ses velléités de baisse sous la pression des principaux opérateurs (Orange, Telecom Italia, Telefonica, Deutsche Telekom) qu’elle a rencontrés fin juillet.

Le projet initial

Le projet de départ  consistait à appliquer un plafond de trois centimes par minute les appels vocaux, contre un plafond de 10 centimes actuellement (depuis juillet).

 Cette 1^ère baisse devait intervenir  à partir de juillet 2014 pour huit ans.

 D'autre part, elle souhaitait abaisser à 1,5 centime par mégaoctet, le plafond pour l'itinérance des données qui est actuellement de 15 centimes.

La riposte des opérateurs.

Face à la détermination de Neelie Kroes, les opérateurs vont valoir une situation devenue plus difficile pour leur secteur ; ils s'opposent à ces propositions qui viendraient obérer leurs ressources.

Stéphane Richard, PDG d'Orange souligne ans une interview au Figaro: « Il serait logique de mettre en place un moratoire sur les baisses des prix du roaming » ; il propose de faire une étude d'impact sérieuse des précédentes mesures de baisse.

Le PDG d’Orange ajoute : «Bruxelles semble ne pas comprendre que le monde a changé, que nous ne sommes plus les anciens monopoles historiques depuis longtemps, mais que nous sommes désormais plongés dans un monde ultra concurrentiel, confrontés à des baisses de prix féroces alors que nous devons investir massivement dans nos réseaux. »

Les consommateurs apprécieront !