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Les limites d’une expression débridée sur les réseaux sociaux dans le cadre des relations professionnelles : 

Date : 12/01/2013





Accepter comme « ami » un patron ou collègue sur les réseaux sociaux ?

Dénigrer la hiérarchie sur les réseaux sociaux………. La prudence s’impose !


Selon une enquête réalisée en 2010 aux Etats-Unis, 56 % des Américains pensaient qu’ il était « irresponsable » d'être ami avec son « chef », tandis que 62 % , fait surprenant, disaient qu'être ami avec un employé était une faute à ne pas commettre.


Deux ans ont passé et, en 2012, les 18-25 ans seraient 80 % à limiter l'accès de leur profil à leurs seuls amis virtuels, selon une étude réalisée auprès de 4 400 jeunes dans 11 pays par l'éditeur de logiciels de sécurité AVG Technologies.


Si , dans le monde, un jeune sur quatre est désormais ami avec son patron sur le réseau social, les Français sont, quant à eux, plus réticents à les "accepter". Dans les pays étudiés, c'est en France que ce taux est le plus bas. A noter pour nuancer le jugement que, sur Facebook, les moins de 20 ans ne sont pas prêts à accueillir leurs parents !


Que faire donc si mon patron veut devenir mon ami ? Doit- on refuser la mise en relation et risquer d'être mal vu ou accepter au risque d’ouvrir sa porte à sa vie personnelle ?


Si l'on accepte la mise en relation, il faut savoir que l'on peut paramétrer précisément la confidentialité de son profil pour limiter l'accès à certains éléments et filtrer l'accès aux informations compromettantes" indique AVG Technologies !



 Contenus abusifs

13 % des personnes interrogées par AVG reconnaissent avoir déjà posté des "contenus abusifs" sur leur mur Facebook, visant leur hiérarchie ou leur entreprise après "une mauvaise journée au travail".


Pour le responsable sécurité chez AVG, il semble évident que poster de tels contenus concernant son patron ou son lieu de travail « n'est pas très judicieux (on pourrait s’en douter !) et ce comportement peut non seulement nuire à la carrière actuelle de la personne mais également avoir un impact négatif sur ses opportunités futures". (ne soyons pas « naïfs !) 


Les salariés vont parfois très loin dans le dénigrement de leur hiérarchie sur les réseaux sociaux. Ce qui permet aux directions, en retour et non sans raison, d’utiliser de plus en plus volontiers l'arme fatale : le licenciement !


 Insulter sa hiérarchie sur les réseaux sociaux est un acte grave. Des précédents judiciaires le confirment.


En octobre 2011, un jugement du conseil de prud'hommes de Guingamp condamne un ancien salarié pour déloyauté envers son employeur. Il avait organisé une campagne de dénigrement notamment au travers d'un profil Facebook intitulé "Contre la mise à mort d'un salarié". Son contenu injurieux était diffusé sur plusieurs forums de discussion. L'ancien salarié avait aussi créé une adresse e-mail avec laquelle il envoyait des mails à des dirigeants du groupe et à toutl’environnement professionnel de son employeur. Les conseillers prud'homme ont estimé le préjudice du dirigeant à 15 000 euros.


La frontière entre l'"espace privé", protégé, et l'"espace public", qui expose l'utilisateur à des sanctions est fixée par le paramétrage du compte. Ainsi, la gérante d'une société n'a pas réussi à faire condamner pour "injure publique" une ancienne salariée qui avait créé un groupe de discussion dénommée de manière très imagée "extermination des directrices chieuses" et proféré des injures sur MSN.com.


En effet la Cour d'appel de Paris a souligné en l’espèce dans une décision du 9 mars 2011 que "la circulation de l'information était limitée aux seules personnes agréées (...) en nombre très restreint" et sélectionnées par "affinités amicales ou sociales" :celles-ci n'apparaissaient même pas dans le profil de l'utilisatrice, ce qui excluait donc la notion d'espace public.