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Multiplication des offres de Cloud, engouement des entreprises, quels sont les tendances et les principaux acteurs ?

 Auteur : Frédéric Hourdeau   Catégorie : Article




le cloud et la direction des entreprise - d&pannage et maintenance informatique Paris 7 75007


Quels sont les tendances et les principaux acteurs ?

 

(Voir à ce sujet le dossier que Le Monde informatique a consacré un dossier à la question).

 

Selon les résultats de l'étude annuelle de Cisco, le trafic mondial dans les centres de données d'ici à 2016 sera quadruplé pour atteindre un total de 6,6 zettaoctets (trillion de Go) par an.

Ainsi, selon Cisco, 64 % du trafic des centres de données en 2016, seront liés aux services Cloud.

 

L'explosion de ces derniers est réelle. En effet, les responsables informatiques perçoivent de plus en plus les avantages du Cloud et de son adoption.

La majorité des entreprises, quelle que soit leur taille, utilisent déjà une solution Cloud comme une application de type Saas, par exemple. Si elles ne le font pas encore, elles sont soit dans une phase de mise en application, soit dans une phase de réflexion avancée.

Cette tendance est aussi confirmée par de grands acteurs comme Google par exemple.

Selon Google, la France est l'un des pays les plus avancés sur l'adoption de services Cloud.

Le Cloud représente une révolution plus qu'une évolution, ce n'est plus une question de gestion d'informatique, l'entreprise achète réellement un service.

Le Cloud computing génère aujourd'hui une multitude d'offres.

Il est difficile de toutes les énumérer.

 

Citons déjà  les grands acteurs américains :

Amazon, Rackspace, Google ou encore Joyent, présents, pour la majorité d'entre eux, au niveau international.

Ensuite viennent nos acteurs nationaux comme les opérateurs Orange Business Services, Colt ou SFR.

On citera également les hébergeurs nationaux comme, de Chéops, etc….

De  nouveaux challengers apparaissent  comme Cloudwatt et Numergy, deux structures souveraines qui visent, en priorité, le marché national des sociétés publiques et privées.

 

Il ne faut pas omettre les fournisseurs comme IBM, HP, Oracle ou encore Microsoft qui investissent aussi énormément dans le Cloud (surtout dans les Clouds privés managés pour les grands comptes).

 

Les responsables d’IBM France soulignent  que le Cloud est clairement un moyen de réinventer le business, aussi il très difficile de catégoriser les offres.

Chez IBM, le panel de solutions Smart Cloud Services et Smart Cloud Foundation répond à des besoins différents.

En effet, IBM construit aussi ces offres avec des partenaires, ceci permet de répondre plus précisément aux demandes des entreprises.

Ainsi, Cegid s'est engagée avec IBM pour proposer une offre Cloud pour les experts comptables.

Mais IBM propose  aussi des offres Cloud pour l'exploitation de l'entreprise (de type SAP ou JD Edwards...).


Une visibilité à améliorer et des garanties à obtenir


On le voit bien, la visibilité dans les offres Cloud reste à améliorer notamment pour la cible PME qui réclame surtout des offres clés en main.

Par ailleurs, l'adoption du Cloud constitue une véritable  remise en question pour les entreprises (quelle que soit leur taille) et un changement d’organisation au sein des services informatiques.

Les entreprises recherchent de vraies garanties autour d'un certain nombre de points :

- une contractualisation rigoureuse-

- une sécurité sans faille des services

-une réversibilité des données assurée

-une interopérabilité des systèmes assumée


Le Cloud computing, ultime évolution de l'infogérance ?


L'infogérance consiste historiquement à déléguer l'administration des services à un tiers qui héberge les serveurs avec des engagements de niveau forts sur la surveillance, la maintenance et le support.

 Le Cloud Computing est une évolution de l'infogérance, car on y introduit des fonctions de virtualisation et d’automatisation.

 Hormis l'automatisation et la virtualisation, on est, avec le Cloud Computing, dans un modèle de tarification et de paiement en fonction de la consommation réelle : le montant facturé est lié directement à la quantité de service consommé.