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23 Février 2014 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Le rachat de WhatsApp par Facebook : Deux questions suite à cette acquisition pour un prix record.

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 23/02/2014 à 22h00

Appli WhatsApp et Facebook


-         Quelle est la stratégie de Facebook et dans quel cadre s’inscrit-elle : l'offensive de Facebook « sur mobile » ne fait-elle que commencer ?

-         L’importance des sommes mobilisées ne préfigure-t-elle pas l’arrivée d’une nouvelle « bulle internet » comme celle rencontrée au début des années 2000 ?

Le rachat de WhatsApp par Facebook pour 16 milliards de dollars avec plus 3 milliards en actions pour les fondateurs et les employés constitue un nouveau record (après le rachat de Youtube par Google pour 1,65 milliards de dollars, le dernier achat d’Instagram par Face book n’ayant mobilisé « que » 750 millions de dollars).

Un chiffre à comparer avec les 900 millions de dollars déboursés un peu plus tôt par le groupe japonais Rakuten pour acquérir Viber, une application concurrente.

On peut être amené à se poser quelques questions suite à de telles opérations et des sommes en jeu quand on connait les difficultés pour les groupes industriels de l’économie « classique » (dans le domaine de la production des biens réels)  de trouver des repreneurs (le dernier exemple de Peugeot en est l’illustration).

Par ailleurs on peut s’interroger sur le décalage existant entre la capitalisation financière de groupes appartement à la « vieille économie », avec des capitalisations sans aucune mesure avec les moyens matériels et humains mis en œuvre, et la même valeur boursière de petites société de l’économie numérique  comme WhatsApp qui ne comptent qu’une cinquantaine de salariés avec des moyens matériels assez dérisoires.

La stratégie de Facebook : la constitution d’un quasi- monopole dans le domaine des réseaux sociaux ?

Facebook aurait-il la volonté de devenir La firme omniprésente sur ce créneau,  comme sut s’imposer IBM en son temps sur le marché de l’informatique classique du  hardware et du software, Intel dans le domaine des processeurs, puis Google pour les moteurs de recherche…?

A chaque étape, ces mastodontes ont tout fait pour écarter, racheter les concurrents et acquérir une quasi position de monopole, en tout cas oligopolistique; ceci en parvenant à un niveau de moyens tellement considérables  qu’ils constituent une véritable barrière à l’entrée pour des concurrents éventuels ; voire également établir une norme et l’imposer pour établir leurs propres règles du jeu.

Le terrain d’action de la messagerie

Le secteur de la  messagerie est l'un des domaines considérés comme stratégiques par Mark Zuckerberg.

Le réseau social dispose déjà  d'une application mobile, « Messenger » qui regroupe ses services de chat et de messagerie.

Elle figure désormais parmi les applications les plus populaires sur Android et iOS, les systèmes d'exploitation mobile de Google et Apple.

Facebook n’en pas moins décidé de payer plus de 16 milliard et demi pour acheter WhatsApp :

Selon  Mark Zuckerberg : « WhatsApp et Messenger répondent à des besoins différents. Messenger n'est pas vraiment utilisé de manière instantanée mais davantage comme des e-mails envoyés entre amis Facebook. WhatsApp au contraire se rapproche des SMS ». Complémentarité donc et Face book précise qu'elle va ainsi continuer à investir dans les deux produits.

Contrairement à ses rivaux, WhatsApp n'est pas gratuit. Seul le téléchargement et la première année d'utilisation le sont. Il faut ensuite payer 99 centimes par an ; peu ,mais les très nombreux petits ruisseaux font les grosses rivières !

La start-up n'a jamais publié son chiffre d'affaires, mais il doit être assez modeste. Bien loin en tout cas d'un niveau qui pourrait justifier, pour l'instant du moins, le prix de 19 milliards de dollars.

Une logique défensive

Ce prix traduit certes la volonté de Facebook  de dissuader d’éventuels concurrents de s’intéresser à cette « perle » et de créer ainsi un « cordon sanitaire »  autour du groupe pour se préserver d’éventuels entrants mais Facebook vise des objectifs encore plus ambitieux liés à la nouvelle économie numérique et aux méga bases de données.

Ce rachat s'inscrit ainsi dans une logique défensive, celle-là même qui avait déjà  déclenché l'acquisition d'Instagram pour l’échange de photographies.

Photos, messagerie instantanée, on engrange les services dans un souci de complémentarité, de diversification et d’omniprésence.

Ce rachat s’inscrit par ailleurs dans un souci de « donner un coup de jeune » quand on sait qu’il y a une amorce de désaffection des publics jeunes et un certain vieillissement des publics. Pour ne pas mourir, il faut sans cesse évoluer et « faire du neuf ».

Un écueil à éviter toutefois : la tendance à la dispersion et à la diversification tous azimuts qui dans le passé a coûté la vie à des grands groupes pourtant bien installés comme par exemple, à une certaine époque, Vivendi dans le domaine de la communication.

 Cela permet à Facebook de neutraliser un éventuel concurrent qui pourrait potentiellement menacer son activité et , par la même occasion, de remettre  la main sur ceux qui ont tendance à délaisser son réseau au profit des nouvelles plates-formes de communications.

La « mine » financière de WhatsApp

Pourquoi consacrer une telle somme pour une petite structure de cette taille ?

De nos jours, dans la « nouvelle économie » ce qui représente de la valeur ce ne sont plus les valeurs traditionnelles des entreprises.

Le « nouveau capitalisme » est basé sur la valeur que représentent les clients en tant qu’acteurs avec les bases de données potentielles. Avec WhatsApp Facebook renforce sa stratégie du « mobile first » et met l’utilisateur au centre de nouvelles techniques de marketing.

Dans la nouvelle économie numérique, ce qui constitue la valeur c’est « vous et moi » en tant qu’utilisateurs de terminaux mobiles. Facebook veut se focaliser sur la croissance de la base d'utilisateurs de WhatsApp, et non sur la monétisation du service.

Pour les créateurs de WhatsApp la finalité n’était ni les ressources  publicitaires , ni les jeux, ni les gadgets ; la quasi gratuité était basée sur l’effet de masse.

C’est ce qui intéresse justement Zuckerberg qui apparemment peut également se passer de ces services mais dans un objectif bien précis : « Je ne pense pas que les publicités soient le meilleur moyen de monétiser les services de messagerie », a d'ailleurs indiqué M. Zuckerberg. Vrai ou faux?

La masse des utilisateurs (aujourd'hui, 945 millions de personnes se connectent chaque mois sur ces terminaux) va permettre de tirer parti de la mine d’informations générées par les échanges, les informations sur les déplacements et les centres d’intérêts des utilisateurs (les utilisateurs « suivi à la trace » lors de leurs déplacements pour développer des stratégies marketing « intelligentes » et indirectement générer des ressources publicitaires très personnalisées (le phénomène Big Data/ « Big Brother) , quoi qu’en dise M.Zuckerberg. On est loin de la « philosophie » initiale des premiers créateurs !

Comme avec Instagram, il s'agit d’une stratégie très réfléchie et à long terme.

Face book parviendra-t-il à rentabiliser son investissement ?

Facebook réfléchit par ailleurs  à de nouvelles applications .Pour toutes ces futures applications, le succès n'est cependant pas garanti, en témoigne l'échec de certaines opérations de diversification comme celui de l'application Poke, qui devait rivaliser avec Snapchat. Echec aussi pour Home, son interface Android.

M. Zuckerberg ne se décourage jamais : ainsi il avait tenté de racheter Snapchat, le service de messages qui s'effacent au bout de quelques secondes. Il aurait proposé jusqu'à 3 milliards de dollars. Mais ses propositions avaient été rejetées.

Aujourd’hui il joue sur le long terme.

Dernière question : ce type d’opération ne fait-elle pas craindre l’apparition d’une nouvelle bulle internet  avec , à terme,  un retour à une dure réalité comme au début des années 2000?

Les sommes avancées sont en effet exorbitantes et sont sans réelle mesure avec ceux de la « vieille économie ». Mais il est vrai que nous nous situons dans la sphère de l’immatériel !

Comment est-ce d’ailleurs possible ? Il faut savoir qu’un tel achat n’est possible qu’avec la mise en contrepartie d’action dont les cours ont flambé et non en « cash ». Un phénomène quelque peu artificiel et d’amplification.

Pour mesurer les risques de bulle financière dans les autres secteurs de l’économie il est d’usage de rapporter la valeur d’achat d’une action au bénéfice dégagé.

Actuellement, pour les valeurs de ce secteur le ratio valeur/ bénéfice est de 25 (« seulement ») et de 30 pour les 300 entreprises du Nasdaq  contre 125 au moment de l’éclatement de la dernière bulle.

Si l’on constate donc une certaine euphorie dans ce milieu, on est encore un peu loin du niveau jugé  critique. Par contre concernant le rachat de WhatsApp, il est difficile de porter un jugement compte tenu de la faiblesse des éléments financiers connus mais on devrait se situer très au-delà de ces seuils d’alerte.

Mais peut-être faut –il faire confiance à M. Zuckerberg qui a dû peser le poids des bénéfices potentiels et attendus.



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