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12 Juillet 2014 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Effets de la mondialisation dans le domaine des nouvelles technologies et de l’informatique sur les anciens pays «développés».

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 12/07/2014 à 22h30

Inde, Chine, développement technologique

Le développement industriel et tertiaire de la Chine et de l’Inde (pour ne prendre que ces deux pays), suscitent de vastes défis pour nos économies occidentales. Ces dernières  sauront-elles réagir aux défis qui lui sont lancés dans les domaines des nouvelles technologies et des traitements de données notamment. Concurrence ou coopération ?

Le cas de la Chine

L'innovation en Chine est assez différente de l'innovation en Europe. C'est ce que montre l’étude réalisé récemment par McKinsey, avec l'aide du MIT, pour mettre en évidence les spécificités du processus chinois de Recherche développement.

Si nous, occidentaux, recherchons surtout une certaine perfection et une fiabilité absolue, le client chinois, exige surtout d'avoir accès rapidement à des nouveautés.

Pendant longtemps, la Chine était considérée seulement comme l’«usine du monde ». On la craignait pour sa capacité à produire «tout et n'importe quoi » en masse et à moindre coût comme le Japon au début du 20ème siècle ou encore aujourd’hui certains pays asiatiques en phase de développement.

Nous nous rassurions en nous disant que, point de vue technologique, nous avions encore une avance certaine.

Cette vision est de plus en plus dépassée :

-         avec des armées d'ingénieurs chinois sortant chaque année (un million selon les décomptes officiels ; pour mémoire, la France n’en forme que 33000),

-         avec la montée en compétences organisée par les industriels occidentaux  

-         la masse d'argent disponible pour la R&D (14,5 milliards de dollars investis en 2014), la Chine est désormais une nation qui compte en matière de R&D.

Elle pourrait d'ailleurs dans ce domaine devenir leader mondial, devant les Etats-Unis, en 2020.

Avec une classe moyenne de plus en plus nombreuse et exigeante, les industriels ne pensent donc plus seulement « made in China » mais de plus en plus « designed for China ».

 

Certes, la Chine n'est pas encore le lieu des inventions de rupture technologique et il faudra attendre encore un peu avant de la voir occuper le leadership dans les domaines technologiques de pointe.

Mais la Chine se met à développer, à concevoir, à innover, et comme dans tous les autres domaines, elle trace toutefois une voie assez originale, l'innovation en Chine est assez différente de l'innovation en Europe :

 

Là où les Européens recherchent une certaine perfection et une fiabilité absolue, le client chinois exige surtout d'avoir accès rapidement à des nouveautés.

L’Informatique indienne :

Dans ce domaine, les Indiens gagnent du terrain. Les premiers signaux de cette percée datent de 2008, quand Wipro a été retenu pour un contrat d’externalisation de maintenance de SFR aux côtés de Sopra et d’Accenture.

S’il n’y a pas encore eu de percée spectaculaire, les conditions sont désormais réunies pour assister à une plus forte poussée.

Pris dans la mondialisation, les grands donneurs d’ordre tentent par tous les moyens de baisser les coûts, y compris les coûts  informatiques, qui peuvent atteindre, pour les banques par exemple, le milliard d’euros par an.

L’Inde offre à la fois des bataillons d’ingénieurs et des tarifs compétitifs.

Une même prestation coûte entre 20 et 30 % moins cher en Inde qu’en France.

Il n’est donc pas surprenant que des grands groupes comme Carrefour, Fromageries Bel ou BNP Paribas aient délocalisé une partie de leurs traitements informatiques en Inde.

Très tôt, Capgemini a pris le virage indien et dispose désormais de plus de 50.000 ingénieurs en Inde.

Des SSII plus modestes cherchent des alternatives. En février dernier, Feel Europe qui emploie 800 personnes en France a conclu un accord avec l’indien Tech Mahindra, qui emploie 48.000 salariés dans le monde, mais seulement quelques centaines en France, principalement des Indiens.

Les SSII indiennes, qui dégagent des marges d’exploitation de 15 à 20% (dus en partie aux coût des rémunérations des collaborateurs indiens sur place) quand par exemple Capgemini, l’une des plus performantes de l’industrie, ne dégage qu’une marge de 9%, ont donc les moyens d’être plus agressives en termes de prix.

Une percée encore modeste mais qui se précise

Si les géants indiens restent encore assez discrets, c’est qu’ils n’ont pas encore commencé à investir en masse malgré leurs potentialités.

TCS est arrivé en France en 1992 ; il n’a commencé à se développer qu’en 2010. Surtout, TCS n’avait ni une image ni une culture suffisamment françaises. Pour pallier ces lacunes, l’indien rachète Alti en 2013. A l’époque, le français emploie 850 personnes, et TCS France seulement 150. TCS met ainsi la main sur la relation directe tiss ée avec les clients. Depuis cette acquisition, TCS a recruté 600 personnes chez ses concurrents IBM, Capgemini ou Accenture.

Autre acteur indien : Cognizant. Ce géant de 100.000 employés en Inde, encore  inconnu en France, a racheté l’an dernier Equinox, une petite SSII française très active auprès des banques (BNP, Crédit Agricole…).

Les équipes de Cognizant sont ainsi passées de 190 à 350 personnes.

De son côté, Wipro, pour être au plus près des clients, a ouvert un centre de services à Toulouse, où il travaille notamment pour Airbus.

Et,pour combler le fossé culturel qui le sépare des clients que Tech Mahindra s’est allié à Feel Europe.

Les capacités industrielles et les coûts ne sont pas l’unique raison des clients de se tourner vers les entreprises  indiennes.

Ces derniers présentent l’avantage d’avoir travaillé pour des grands clients internationaux basés au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, là où l’off-shore est très développé.

Ils font profiter leurs clients français de cette expérience.

Ainsi que TCS a décroché  l’an dernier un contrat chez GDF Suez au nez et à la barbe d’Accenture. Le contrat a surpris tout le marché

Pour le français Feel Europe, l’indien Tech Mahindra dispose d’une offre en mobilité intéressante susceptible d’être proposée à ses clients avec des grands clients dans les télécoms. Leur présence internationale leur permet de les accompagner partout.

Ainsi, à l’heure de la consolidation du marché des services informatiques, les SSII indiennes devraient donc continuer à gagner du terrain.

Quelques données :

Avec un CA de 10 milliards d’euros, Tata Consultancy Services a progresséde 30% pour son dernier exercice clos en 2014. Cette SSII indienne emploie 300.000 personnes dans le monde. En comparaison, le montant des recettes générées par le secteur informatique en France en 2013 est globalement de 49,2 milliards d’euros (ventes de services, de logiciels et de conseil en technologies).

Avec 10,1 milliards d’euros de CA, Capgemini, le premier groupe français de services informatiques, réalise autant de chiffre d’affaire que TCS. Mais sa croissance n’a été que de +0,9% l’an dernier.

Chaque année, l’Inde forme 600.000 ingénieurs, sur 2 millions de diplômés. En comparaison, le secteur informatique devrait embaucher en France 35.000 cadres cette année.



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