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La prochaine génération de disques SSD  (1) de Samsung devrait envahir le marché; avec des puces mémoires à la capacité doublée, des disques de plusieurs téra octets.

Le 11 août, une semaine seulement après l'annonce par Toshiba d'une nouvelle mémoire flash d'une capacité de 256 Gb (soit 32 Go) par puce, Samsung annonce la mise en production dans ses usines de puces de même caractéristiques (stratification en 48 couches et technologie triple-level cell).

Ces puces s'appuient notamment sur une construction verticale, dite « en 3D », pour augmenter leur densité par rapport aux puces planaires traditionnelles.

Les fabricants parviennent ainsi à doubler leur capacité, passant de 128 à 256 Gb.

Ces innovations vont permettre d'augmenter la capacité des disques de stockage SSD, aujourd'hui limitée à 2 Teraoctets pour les plus gros modèles de Samsung.

Samsung a également précisé que ses capacités de production ont augmenté de 40% avec cette technologie, ce qui devrait entraîner une baisse de prix à quantité de stockage équivalente.

La consommation des puces est pour sa part réduite de 30%.

Les premiers produits équipés de ces puces arriveront sur le marché d'ici quelques mois.

(1)      Un SSD, Solid-State Drive aussi appelé disque électronique, est un matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flash.

 

Le terme « solid-state » signifie que ce matériel est constitué de mémoires à semi-conducteurs à l'état solide par opposition aux disques durs classique, sur lequel les données sont écrites sur un support magnétique en rotation rapide.

 

Un SSD est matériellement plus solide qu'un disque dur, les plateaux de ces derniers étant de plus en plus souvent en verre. Cette spécificité lui permet une résistance aux chocs et aux vibrations bien plus importante que les disques mécaniques, aujourd'hui surclassés en termes de performance (débit, réactivité, consommation).

 

Néanmoins, malgré qu’il soit plus abordable, le rapport prix-espace de stockage reste fortement à l'avantage du disque mécanique, en 2012.près de dix fois moins cher.

 

Si leur première apparition en France date de mars 2006, le prix était alors particulièrement élevés (près de 1000 euros pour 32 Go), les prix ont depuis bien chuté, les modèles de base tournant aux environs des 71 centimes par gigaoctet.

Par ailleurs, les capacités et les performances ont bondi en quelques années. Ceci permet à ce type de périphérique de stockage de remplacer efficacement les disques durs classiques dans un nombre de plus en plus important de produits, de la grosse configuration au netbook de base en passant par les ultraportables et les Ultrabooks.

Les constructeurs proposent ainsi de plus en plus de références, à tel point qu’il est parfois difficile de faire un choix.

 

Avantages des SSD par rapport au stockage classique

L'avantage d'un SSD à l'heure actuelle est de remédier à trois défauts des disques durs classiques :

• leur mécanique et leur fragilité d'une part

• les nuisances sonores dues à la lecture des données

• des latences importantes d'accès aux données : en moyenne une demi-rotation nécessaire pour accéder à celles-ci plus le temps de déplacement de piste à piste de la tête de lecture.

 

L'usage de la mémoire flash supprime en théorie le problème des temps d'accès, ramené à l'ordre de 0,1 ms seulement. La réactivité de l'ordinateur est donc considérablement augmentée.

Malgré des débits parfois plus faibles, en particulier en écriture, les SSD se révèlent presque systématiquement plus rapides que les disques traditionnels.