11 Juillet 2015 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

CloudWeek : Les promesses du Cloud. Autant d’espoirs que d’illusions ? Témoignages.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 11/07/2015 à 23h00

CloudWeek

Le cloud computing suscite autant des espoirs que de craintes. Les entreprises, se posent encore beaucoup de questions. Comment va-t-il évoluer dans les 10 ans à avenir ?


La première édition de la Cloudweek Paris, qui réunissait une trentaine d’évènements du 6 au 10 juillet, a démarré par la conférence des visionnaires, le 6 juillet 2015 (voir notre précédent article).


-         Dans son introduction, Pierre-José Billotte, président d’Eurocloud France a regretté le manque de culture numérique de nos élites  (voir par ailleurs article consacré à l’intervention de Luc Ferry) :

«En France, on n’a pas la politique numérique que l’on mérite. Les politiques n’ont jamais eu le digital dans leur ADN. Pour bouger les lignes, il faudrait un candidat du numérique aux élections présidentielles de 2017 … (rien de moins !). C’est le seul moyen de forcer les candidats à se saisir du sujet et en faire une vraie priorité de compagne. Le problème des taxis dans la rue que l’on voit  à cause d’Uber n’existerait pas si les politiques l’avaient anticipé. Rappelons-nous la compagne présidentielle de 2012: les candidats n’ont pas consacré plus d’une heure au numérique. C’est là tout le problème ».


-         Pierre Janin, président d’Axa Banque, dresse un tableau nuancé: « Le cloud et le big data représentent pour nous autant d’espoirs que de désillusions. Le lancement de notre programme Métamorphose d’utilisation de ces outils dans la banque a été un véritable saut dans l’inconnu. Ce n’est jamais confortable de changer. Dans le big data, nous avons confié notre bassin de données aux data scientists pour les analyser et trouver des modèles qui améliorent la vente de nouveaux produits. Les résultats promettent une amélioration d’un facteur 3 à 5 par rapport aux méthodes traditionnelles ».

«Mais dans la réalité, la performance se révèle bien inférieure. C’est une grande déception. Même chose pour le cloud. On a l’impression qu’il faut y aller à ses risques et périls. C’est un peu comme si l’on était au bord d’une falaise et qu’on essaie de prendre une photo. On a peur de tomber. On veut y aller mais on se pose encore des questions ».

 «On est bluffé par les avantages du cloud. On n’a qu’une seule envie : embrayer tout de suite. Ça nous donne envie de réinventer notre métier et de changer l’expérience client. Seulement voilà: il faut la confiance. Un mot qui va prendre demain un rôle considérable. Il faut rassurer le client et lui donner envie de nous confier ses données. Le jour où cette confiance sera rompue, on mettra 2 ou 3 ans pour la restaurer».


-         Fred Potter, PDG de Netatmo, la start-up des objets connectés, ne voit plus dans le cloud qu'un outil : « Dans 10 ans, le cloud aura fini par disparaître car il sera partout. Il sera devenu un moyen au service d’autres métiers et non une industrie à part. Comme l’électricité, une technologie se fait oublier quand elle se banalise ».

« Le cloud est la solution à des problèmes qu’on ne sait pas résoudre autrement. C’est le cas de la reconnaissance vocale. Elle réclame une puissance de traitement que seul le cloud peut offrir.

L’assistant vocal Siri sur l’iPhone décompose les tâches en deux : les traitements les plus légers dans le terminal et les traitements lourds dans le cloud. Pour notre caméra connectée, nous disposons d’une base de 1,5 millions d’images de gens. Notre modèle de reconnaissance s’améliore sans cesse dans le temps et nous pensons atteindre les performances de Facebook dans quelques années ».

«Nous avons un grand gisement de données, une mine d‘or comme disent certains. Nous n’en avons tiré aucun centime. En revanche, cela nous aide à améliorer nos produits.

Nous voyons le cloud et le big data comme une corde à notre arc, pour perfectionner nos objets connectés ».


-         Rachel Delacour, PDG de Bime Analytics, une start-up qui propose des services d'analyse des données dans le cloud, prête au cloud des vertus peut-être un peu trop exceptionnelles:

« Le cloud est en train de donner une nouvelle chance aux territoires de se développer. Grâce au cloud, Bime Analytics réalise 75% de ses revenus à l’international, revenus que nous rapatrions sur l’écosystème de Montpellier où sont basées notre société et notre R&D ».

 « Le cloud va clairement redistribuer les cartes économiques entre les territoires. Je ne suis pas féministe mais je suis convaincu que le cloud va aider à abolir les inégalités entre hommes et femmes. Car il lèvre les contraintes qui empêchent aujourd’hui les femmes d’aller au bout de leurs projets business »….un peu miraculeux quand même !


-         Pour Chiseki Sagawa, responsable de la stratégie cloud de Fujitsu, les technologies - et le cloud - auront réponse à tout:

« Avec l’Internet des objets, le big data, le cloud computing, l’évolution des techniques d’intelligence artificielle et des technologies comme la robotique ou l’impression 3D, le digital s’inscrit dans une perspective de singularité.

Dans 10 ans, il sera possible de traiter les clients, les usagers et les patients de façon individualisée. Fujitsu propose déjà un service d’analyse de données génétiques au japon destiné à personnaliser le traitement de malades.

Ce service est proposé aux individus, universités et professionnels de la santé. Nous avons démontré, que grâce à l’impression 3D et l’Internet des objets, la possibilité de fabriquer une série de 10 PC spécifiques tout en étant rentables »


Présentation du cloud computing par Microsoft avec Office 365 - Dépannage, ... Le Cloud computing selon Microsoft ou le « cloud » expliqué aux profanes.
www.aiservice.fr
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