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Rachat SFR-Bouygues Telecom (suite) : Le gouvernement se déclare hostile à la possibilité de rachat.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 23/06/2015 à 23h20

PC Hybride

La nouvelle du projet de rachat entre SFR-Numericable et Bouygues Telecom ne reçoit pas « la bénédiction » du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.


Après l’offre de Numericable de racheter son concurrent pour plus de 10 milliards d'euros, Bouygues Télécom a convoqué un conseil d'administration pour ce mardi. Mais le gouvernement s'est déclaré hostile à cette possibilité de rachat, alors que les syndicats alertent des conséquences pour l'emploi d’une telle opération.

Numericable-SFR, propriété du groupe Altice a confirmé ce lundi avoir déposé une offre de rachat du groupe Bouygues Telecom et annoncé que si celle-ci aboutissait, elle envisageait de revendre certains actifs à Iliad, propriétaire de l'opérateur Free.

Free récupérerait une partie des fréquences, des antennes et des boutiques de Bouygues Telecom.

Selon le JDD, le schéma envisagé prévoirait d'associer Free qui récupérerait une partie des fréquences, des antennes et des boutiques de Bouygues Telecom, le journal a également évoqué le fait qu' Orange, dont l'Etat détient 25% du capital, reprendrait « plusieurs centaines de salariés » de Bouygues Telecom.

Toutefois, un démenti est rapidement tombé dimanche après-midi : « Orange ne fait pas partie de ce deal et il n’y a pas de discussions aujourd’hui », a souligné un porte-parole de l’opérateur, en ajoutant qu'être ouvert « aux discussions avec les autres acteurs pour voir si nous pouvons faciliter un accord ».

Bercy vent debout ! Une opération financière « sans stratégie industrielle » ?

Si elle aboutissait, cette offre bouleverserait  le paysage des télécoms français, en particulier celui de la téléphonie mobile.

Elle a ainsi été très mal été accueillie par le gouvernement français.

Dimanche, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, a vivement réagi dans un courrier adressé à l'AFP : « Je dis, et répète, que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable pour le secteur ».

« L'emploi, l'investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d'une consolidation sont à ces égards négatives, comme l'ont prouvé les cas récents en Europe ».

« Que chacun se concentre sur les engagements pris en matière d'investissement, sur l'innovation, sur l'attribution imminente de la bande (de fréquences) 700 MHz et sur les opérations. C'est cela qui est bon pour l'emploi dans le secteur, pour la production et l'équipement du pays », a-t-il ajouté.

L’actuel  Ministre de l’économie se démarque de son prédécesseur, Arnaud Montebourg, sur la question de l’avenir du secteur français des télécommunications.

Dans un entretien aux « Echos », le vendredi 22 mai, M. Macron développait déjà sa vision en la matière :

« L’heure n’est pas à la concentration entre opérateurs mais à l’investissement. En France, le secteur a atteint un point d’équilibre, avec quatre opérateurs qui ont chacun leur place et qui se sont engagés dans un mouvement général de modernisation de leurs infrastructures, sur la 4G et la fibre ».

Deux visions opposées chez les titulaires de Bercy :

Cette déclaration tranche nettement avec la doctrine affirmée un an plus tôt par son prédécesseur à Bercy, Arnaud Montebourg.

En effet, en  mai 2014, ce dernier invitait avec insistance Bouygues Telecom à se marier avec un autre opérateur.

« Nous ne voulons pas que la scissiparité, la multiplication des opérateurs sur le continent européen, particulièrement en France, affaiblisse leur capacité à investir ».

Ces déclarations d’Arnaud Montebourg faisaient suite à la bataille qui avait opposé Numericable et Bouygues Telecom pour le rachat de SFR.

Le ministre avait soutenu l’opérateur mobile contre le câblo-opérateur. Le succès de Numericable avait maintenu le paysage français à quatre opérateurs mais cela n’avait pas découragé M. Montebourg.

« Nous y arriverons. Nous ferons trois opérateurs capables d’investir, qui cessent de détruire de l’emploi, de s’entre-tuer – et pas seulement dans les colonnes des journaux mais aussi dans des batailles spéculatives – pour enfin construire, avec l’Etat, une stratégie de révolution numérique ». Aujourd’hui, M. Macron est sur une tout autre ligne,  privilégiant le statu quo.

La question de l’emploi :

Cette offre de rachat a également suscité de fortes inquiétudes chez les représentants syndicaux. Laurent Berger le Secrétaire général de la CFDT, a qualifié le rachat de Bouygues Telecom par SFR de « catastrophe sociale » et de « vraie opération financière sans stratégie industrielle ».

Rappelons que le groupe Numericable-SFR, issu du rapprochement entre Numericable Group et SFR, propose une offre de services complets d’accès à Internet, de téléphonie fixe et mobile et de services audiovisuels.

Le groupe compte 22,5 millions de clients mobile et 6,5 millions de foyers abonnés au haut débit, avec les marques SFR Business Team, Completel et Telindus au service de plus de 190 000 entreprises. L’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires de 11,4 milliards d’euros en 2014.

Il est détenu à 78% par le groupe Altice et regroupe  16 500 collaborateurs.



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