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Sommes-nous gouvernés par les machines ? Qu’est-ce que les algorithmes ? Pour quoi faire ?

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 04/11/2015 à 20h30

algorithmes machine

Il s’agit d’une question qui se situe au cœur de bien des débats actuels. Pour y voir plus clair, on pourra voir (ou revoir) une émission récente dans le cadre de la programmation de « Ce soir ou jamais » (France 2 du23/10). Par ailleurs sur l’utilisation des algorithmes, on pourra se référer à l’excelle Revue « Interstices » publiée par INRIA (1) (2)

 

-         Le 23 octobre 2015 sur France 2, les téléspectateurs ont pu voir le magazine hebdomadaire : Ce soir (ou jamais !).

 

Présenté par Frédéric Taddeï, le thème de la soirée était intitulé: « Amour, culture, information, santé, travail… Sommes-nous gouvernés par les machines »?

 

Frédéric Taddéï avait invité :

 

Gilles Babinet, ambassadeur numérique auprès de la Commission européenne.

Daniela Cerqui, anthropologue Isabelle Sorente, écrivain, auteur de « La faille » et de « Addiction générale ».

Dominique Cardon, sociologue, auteur de « A quoi rêvent les algorithmes ».

Eric Sadin, philosophe, auteur de « La vie algorithmique ».

Anne Marie Kermarrec, chercheuse en informatique.

Laurent Alexandre, chef d'entreprise, auteur de « La mort de la mort ».

Laurent Chemla, informaticien, auteur de « Confession d’un voleur - Internet, la liberté confisquée ».

 

On peut retrouver le contenu de cette émission sur le site de France 2 :

http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/23-10-2015_427779

 

-        Par ailleurs on lira avec intérêt l’article paru dans l’excellente revue Interstices, revue de culture scientifique en ligne, créée par des chercheurs pour nous inviter à explorer les sciences du numérique.(1)

Nous reprenons ci-dessous des extraits d’un article consacré aux algorithmes que l’on pourra retrouver sur le site : https://interstices.info/jcms/c_5776/qu-est-ce-qu-un-algorithme

 

« Qu’est-ce qu’un algorithme ? »

« Même si les algorithmes sont souvent considérés comme étant du ressort exclusif des mathématiques et de l'informatique, leur champ d'application est en réalité beaucoup plus vaste.

Le mot « algorithme » vient du nom du grand mathématicien persan Al Khwarizmi (vers l'an 820), qui introduisit en Occident la numération décimale (rapportée d'Inde) et enseigna les règles élémentaires des calculs s'y rapportant. La notion d'algorithme est donc historiquement liée aux manipulations numériques, mais elle s'est progressivement développée pour porter sur des objets de plus en plus complexes, des textes, des images, des formules logiques, des objets physiques, etc.

De la méthode

Un algorithme, très simplement, c'est une méthode. Une façon systématique de procéder pour faire quelque chose : trier des objets, situer des villes sur une carte, multiplier deux nombres, extraire une racine carrée, chercher un mot dans le dictionnaire… Il se trouve que certaines actions mécaniques - peut-être toutes ! - se prêtent bien à la décortication. On peut les décrire de manière générale, identifier des procédures, des suites d'actions ou de manipulations précises à accomplir séquentiellement. C'est cela, un algorithme. En tant que méthode, il répond donc à des questions du type : « comment faire ceci ? », « obtenir cela ? », « trouver telle information ? », « calculer tel nombre ? ». C'est un concept pratique, qui traduit la notion intuitive de procédé systématique, applicable mécaniquement, sans réfléchir, en suivant simplement un mode d'emploi précis. (….)

Du nombre à l'information

La vertu essentielle des algorithmes est de permettre l'exécution optimisée de procédés répétitifs, essentiellement grâce à la formalisation et à la description des enchaînements logiques à un niveau plus abstrait, et donc plus général. Ils s'étendent ainsi à des domaines de la société toujours plus nombreux et plus inattendus. Cette généralisation a accompagné le développement des langages de programmation depuis les années 60, qui permettent aujourd'hui la manipulation de structures et d'objets ayant des propriétés et des comportements analogues à ceux du monde ordinaire. Leur relation avec les couches profondes du traitement informatique est assurée après coup par le compilateur, de manière transparente pour le programmateur et le concepteur d'algorithmes.

En définitive, le codage numérique des objets manipulés (au niveau informatique) est devenu secondaire pour l'algorithmique. L'essentiel est de percevoir les éléments clés d'un processus de calcul, ou d'un procédé quelconque, et d'imaginer les suites d'opérations logiques les plus astucieuses et les plus efficaces pour le mettre en œuvre de façon automatique et performante. L'algorithme est donc en réalité le squelette abstrait du programme informatique, sa substantifique moelle, indépendante du mode de codage particulier qui permettra sa mise en œuvre effective au sein d'un ordinateur ou d'une machine mécanique. (…)

Algorithmes en recherche d'efficacité

Quelle que soit leur puissance théorique, les machines informatiques réelles sont soumises à des limitations physiques touchant à la puissance de calcul, c'est-à-dire le nombre d'opérations élémentaires pouvant être effectuées chaque seconde, ainsi qu'à la mémoire disponible, c'est-à-dire la quantité d'informations qu'un programme peut avoir à disposition, ou auxquelles il peut accéder à tout moment en un temps raisonnable.

On peut ainsi évaluer le « coût » d'une opération informatique ou d'un calcul, au sens large, par le temps et la mémoire que nécessite son exécution. Une part importante de la recherche en algorithmique consiste à élaborer des algorithmes de plus en plus efficaces, c'est-à-dire ayant un « coût » le plus faible possible. Il apparaît souvent qu'un effort d'analyse important au moment de la conception permet de mettre au point des algorithmes extrêmement puissants vis-à-vis des applications, avec des gains de temps exceptionnels. »

 

(1)

 

 

 

Interstices est publiée par Inria, Institut public de recherche en sciences du numérique (2).

Elle a été lancée en 2004 à son initiative.

Le suivi scientifique de la revue est assuré par le comité éditorial, où sont représentés l’Inria, le CNRS, les Universités de Bordeaux, de Grenoble, de Lille 1, de Lorraine, de Paris-Sud, de Rennes 1, ainsi que des associations professionnelles du domaine, notamment le groupe ITIC-EPI-SIF et la SMAI.

Le directeur de la publication est Antoine Petit, Président-directeur général d'Inria.

 

(2) Voir par ailleurs : Site Inria

« Algo-quoi ? Pourquoi nous avons tous besoin des algorithmes »

http://www.inriality.fr/informatique/algorithme/culture-scientfique/algo-quoi-pourquoi-nous/



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