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Canon veut imposer sa propre technologie d'impression 3D. Mais, il faudra probablement attendre au moins deux ans avant de la trouver sur le marché.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 28/10/2015 à 17h20

imprimante canon 3D

Canon pourrait toutefois livrer dans un délai plus court un prototype dans le genre des machines RepRap autoréplicables qui permettent déjà d'imprimer des composants utiles.


Face à la concurrence des Stratasys, 3D Systems, Markerbot ou Prodways, Canon souligne que sa technologie d'impression 3D sera d’une qualité suffisante pour fabriquer rapidement des objets 3D, en plus du prototypage rapide en 3D auquel ont déjà recours de nombreuses entreprises qui font de l'impression 3D.

Si le constructeur a présenté des échantillons imprimés avec le prototype lors de la Canon Expo organisée cette semaine à Paris pour ses clients, le prototype (voir photo) reste mystérieusement caché !

Selon les représentants de Canon présents sur place, la machine « est quelque part au Japon » : il faudra probablement attendre au moins deux ans avant de la trouver sur le marché !

Les  imprimantes 3D Systems… par défaut :

Si le japonais ne fabrique pas encore lui-même ses propres imprimantes 3D, le constructeur vend depuis deux ans des imprimantes 3D Systems au Japonil vend ces mêmes périphériques sur le marché européen depuis le mois de février dernier.

L’américain 3D Systems détient des brevets essentiels sur un certain nombre de technologies d'impression 3D.

La plus connue d’entre elles et la plus couramment utilisée dans les imprimantes DIY est la technologie Fused Deposition Modeling (FDM) de modélisation par dépôt de fil en fusion : le matériau thermoplastique est chauffé pour être fondu avant d’être déposé en couche.

Certaines imprimantes 3D Systems vendues par Canon servent à réaliser des prototypages rapides avec cette technologie.

Pendant le salon, un grand nombre de visiteurs ont assisté aux démonstrations de Canon, notamment à la présentation de deux imprimantes 3D Systems, vendues par le constructeur, qui utilisent d'autres technologies d'impression.

-         La première imprimante 3D Systems travaille par aspersion d’un matériau en poudre couche par couche sur une plate-forme. Le matériau est fondu par rayon laser pour être solidifié, chaque couche étant soudée à la suivante en se refroidissant.

-         La seconde imprimante utilise un bain de polymère fondu, chaque couche étant refroidie en surface par une lumière ultraviolette pour être solidifiée. À la fin du processus, le modèle est retiré de la poudre ou du liquide pour être nettoyé.

Encore deux ans avant la commercialisation

Selon Ryan Milne, directeur du marketing de l'impression 3D chez Canon Europe, revendre les imprimantes d’un autre constructeur ne suffit pas.

«Les clients veulent que nous apportions notre propre technologie sur le marché », a-t-il déclaré.

C’est une des raisons d’être du prototype de Canon, même si l’imprimante elle-même ne sera pas prête avant deux ans.

« Nous voulons que, le jour où l’imprimante sera commercialisée, il y ait un vrai impact », a indiqué le directeur marketing.

La première imprimante 3D de Canon ne sera pas destinée à tout le monde.

« La cible est plutôt le marché professionnel et le secteur industriel », a précisé Ryan Milne.

« L'imprimante développée par Canon utilise une nouvelle méthode d'impression par laminage», ont déclaré les responsables présents au salon, sans plus de détails.

Mais il semble, d’après une vidéo de présentation réalisée par le constructeur, que les couches sont imprimées séparément, la fusion n’intervenant que dans un second temps, contrairement aux technologies existantes, où chaque couche est imprimée directement sur la couche précédente.

Le directeur marketing a simplement indiqué que « l'imprimante mesurerait environ 1,80 mètre, qu’elle utiliserait de la résine, et que les supports étaient solubles dans l'eau ».

Canon dit qu’il travaille à améliorer la précision et la finition de surface, pour qu’en sortie, l’objet ne nécessite aucun traitement supplémentaire.

Des objets 3D rigides ou souples

Canon souligne également que sa machine 3D pourra utiliser des matériaux variés comme :

le polypropylène (PP), le polyéthylène (PE),

le polyoxyméthylène (POM) ou acétal ou polyformaldéhyde,

le polyamide (Nylon), et le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), un polymère qui sert à fabriquer des objets en Plexiglas ou en Lucite.

Selon Canon, les objets créés avec ces matériaux peuvent être très rigides, transparents, élastiques, souples ou résister à un impact.

Si l’imprimante de Canon peut imprimer un objet à partir d’un mélange de plusieurs matériaux, les fabricants de pièces sur mesure ou de petites séries pourraient en effet être très intéressés par la machine.

Les chercheurs du MIT ont déjà créé une imprimante 3D capable d’utiliser une dizaine de matériaux différents à la fois.

Il y a fort à parier que lorsque l’imprimante de Canon sera (enfin!) prête, 3D Systems et d'autres fabricants sortiront de nouvelles machines 3D aussi performantes avec de nouvelles technologies d'impression.



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