Suite au contournement des tests anti-pollution, Bosch est désormais la cible de critiques pour avoir fourni le logiciel incriminé, uniquement pour des essais, sans l’avoir autorisé pour une installation sur les véhicules Volkswagen.

De son côté, Dyson vient de lancer une action en justice contre ses concurrents Bosch et Siemens pour tromperie envers les consommateurs. Le process utilisé serait calqué sur celui du logiciel de Volkswagen.

Selon la presse allemande, Volkswagen et Bosch étaient au courant depuis 2007 qu'un logiciel était installé dans certains modèles de voitures.

Ces dispositifs informatiques avaient pour but de modifier les performances de véhicules diesel lors de tests anti-pollution.

Un accord avec Bosch aurait été signé entre les deux marques, marquant ainsi une collaboration étroite avec l'éditeur.

Un algorithme contenu dans un logiciel embarqué était en mesure de reconnaître ces épreuves et d'intervenir  en conséquence lorsque des organismes habilités réalisaient des tests de pollution.

Pour Bild Zeitung, Bosch serait l'éditeur du logiciel incriminé.

Se retranchant derrière la confidentialité des relations commerciales avec Volkswagen, Bosch reste flou quant au contrat conclu.

Bosch précise toutefois que le logiciel livré ne devait être utilisé qu'à des fins « de test ».

L'intégrateur aurait cependant été averti des pratiques déloyales du constructeur, sans pour autant les dénoncer.

Dyson accuse Bosch et Siemens de truquer leurs aspirateurs !

Le fabricant d’aspirateur Dyson estime que certains produits de ses concurrents ne respectent pas leur étiquetage énergétique.  

L’inventeur de l’aspirateur sans sac vient de lancer une action en justice contre Bosch et Siemens, qu’il accuse de tromper les consommateurs.

Après le scandale des moteurs truqués, va-t-on vers celui des aspirateurs ?!

Selon le quotidien britannique « The Guardian » , la société anglaise vient de lancer une action en justice contre ses concurrents Bosch et Siemens pour tromperie envers les consommateurs.

Le fabricant leur reproche de mentir sur la puissance de leurs appareils : le moteur de certains aspirateurs censé ne pas excéder une puissance de 750 watts d'après l’étiquetage, serait, en réalité, poussé à plus de 1.600 watts.

Une action menée en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en France.

Le procédé utilisé serait calqué sur celui du logiciel de Volkswagen.

Dyson affirme en effet qu’en l’absence de poussière, l’aspiration requiert une puissance minimum. Cette dernière monterait ensuite, grâce à un capteur placé sur certains modèles, quand la pièce à nettoyer est plus sale.

« Les consommateurs qui achètent ces machines sur la base de leur étiquette énergie AAAA sont induits en erreur », indique Dyson.

De son côté, BSH Home Appliances (Bosch, Siemens), déjà mis en cause dans la conception du logiciel fraudeur des moteurs diesel de VW, dément catégoriquement les accusations de son concurrent.

L’entreprise allemande, propriétaire des marques Bosch et Siemens, souligne dans le « Guardian » que « tous ses aspirateurs sont mesurés en conformité avec les règlements européens de l’énergie ».

« La performance des appareils à la maison est conforme à la performance du laboratoire – et toute suggestion à l’effet contraire est grossièrement trompeuse ».

BSH Home Appliances se dit prête « à fournir des informations complètes sur les évaluations de la performance énergétique de ses aspirateurs, de sorte que les consommateurs puissent prendre une décision éclairée ».

Cette polémique intervient alors que les efforts de Dyson pour durcir la réglementation européenne dans l’étiquetage énergie des aspirateurs ont échoué.