Google veut déployer  des ballons stratosphériques pour assurer une connexion Internet dans les régions les plus reculées du monde. Un projet lancé en 2013. Le Centre d’études  spatiales  français participe au projet dans le cadre d’un partenariat conclu en 2014.

Google s’est en effet rapprochée du Centre national d’études spatiales (CNES) pour profiter de son savoir-faire dans ce domaine.

Le CNES doit contribuer  aux analyses de vol qui ont lieu ainsi qu’au développement d’une nouvelle génération de ballons en mesure de tenir en vol pendant plusieurs mois et qui pouvant être manœuvrés en cas de besoin.

Google, de son côté, doit apporter une assistance pour les campagnes de ballons organisées par le CNES.

Si Google améliore la fiabilité de ses ballons grâce au CNES, ce dernier tire de son côté profit de son partenariat avec le géant du Net.

Fin juillet, un capteur de température d’air a été installé sur un ballon Loon pour vérifier son fonctionnement et recueillir des données qui profiteront au CNES dans le cadre d’un futur programme de suivi du climat.

Ce capteur doit être intégré à l’équipement installé  à bord des nacelles des ballons du projet Stratéole 2, afin de contribuer à l’étude du climat grâce aux ballons pressurisés du CNES qui seront lâchés depuis les Seychelles entre fin 2018 et début 2024

Le CNES a pu mettre à l’épreuve son capteur pendant quatre jours au-dessus du Nevada, à une altitude comprise entre 14 et 20 kilomètres.

Google cherche dans le cadre de son projet Loon à proposer une solution pour étendre l’accès à Internet dans des régions du monde qui ne bénéficient pas des infrastructures nécessaires.

Pour pouvoir couvrir des zones étendues, Google utilise des ballons déployés dans la haute atmosphère, au-dessus des couloirs aériens empruntés par les avions.

Des pays comme le Sri Lanka et l’Indonésie sont particulièrement intéressés par le projet Loon, qui devrait leur permet de faciliter la mise en place d’un réseau permettant de couvrir l’ensemble de leur territoire.