« Chatbot », contraction de « chat », et de « bot », robot : « Chatbot », c’est faire la conversation à un robot. C’est en réalité grâce à un programme informatique capable d’entretenir une discussion instantanée avec des humains sur des applications de messageries.

Si l’on en croit les géants du Net, demain, ils seront incontournables !

Ces derniers mois sont marqués par l’apparition des programmes informatiques de discussion avec des humains. Microsoft et Facebook sont à l’offensive pour le développement de ces discussions robotisées.

Si l’on suit Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, demain, la relation client des marques passera par un « chatbot ».

On nous annonce une révolution, de même ampleur de ce qu’a été l’arrivée des applications téléphoniques permettant de se connecter sur son smartphone n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel site Internet à partir d’une application.

Mais, avec le « chatbot », plus n’est besoin de télécharger des applis, de multiplier les comptes, les mots de passe : à partir d’une messagerie instantanée, Messenger, WeChat, WhatsApp, ou encore Telegram…, à partir d’un clic l’on pourra converser avec un interlocuteur unique, un robot  qui vous demandera ce que vous désirez pour vous le commander ou vous donner une info.

Pour certains, c’est l’apparition d’un nouvel Internet qui permettra d’interagir instantanément avec le monde qui nous entoure.

Les premières expériences de « chatbots », pour l’instant uniquement à l’étranger, ne sont pas toujours concluantes et il arrive que ces programmes, pas si intelligents, comprennent de travers et génèrent de nombreux spams.

Facebook et Microsoft ont uniquement lancé une interface de programmation. Il appartient aux entreprises de développer elles -mêmes leurs bots

Lors d’une conférence, Microsoft a ainsi  montré comment développer un bot en 60 minutes.

Microsoft prévoit à terme de faire payer les développeurs pour une partie des services proposés sur la plateforme pour la création de bots.

Avec le déploiement de bots, la firme espère concurrencer Google et ses 60% de parts de marché aux Etats-Unis. L’objectif : recueillir des requêtes pour enrichir son moteur de recherche Bing