Aux États-Unis, des étudiants ont mis au point un système de géolocalisation permettant  de raccompagner virtuellement ses amis!

« Companion » ne permet pas encore chez nous de bénéficier de ses services.

La nuit : Plus de métro, pas de taxis. Rentrer à pied : pas très engageant ! Mais vos amis peuvent désormais veiller sur vous à distance, sans avoir besoin de vous appeler.

 «Companion»,  c’est l'application qui répond à cette mission « d’ange gardien »!

Mise au point l'année dernière par cinq étudiants de l'université du Michigan soucieux de voir leurs camarades (surtout féminines) d’ arriver chez elles saines et sauves après avoir traversé le campus dans l'obscurité.

Pour jouer ce rôle d’ange gardien, pas besoin de la télécharger : il suffit de faire partie du répertoire de la personne à « chaperonner ».

L'utilisateur entre une destination et indique son moyen de transport ; il dans sa liste de contacts, un ou plusieurs compagnon(s) de route, pour un  déplacement sécurisé.

Une fois la demande acceptée, le « veilleur » reçoit un plan lui signalant la position de son « protégé ».

Suivre chaque trajet réalisé en temps réel, façon Google Maps

Un système de géolocalisation permet à l'accompagnateur virtuel de suivre chaque trajet réalisé en temps réel, façon Google Maps.

Si le protégé s'égare, voit modifié son comportement, l'application en avertit sans attendre le « compagnon », qui peut alors le contacter.

Si la personne ne répond pas dans les 15 secondes, un bruit strident émanera de son portable.

Par ailleurs, un bouton « je suis nerveux » lui permet de faire part de son inquiétude à son interlocuteur.

L'étape suivante est l’appel du  numéro d’urgence.

Selon « The International Business Times », des dizaines de milliers d'internautes dans le monde utilisent aujourd'hui une application mobile pour renforcer leur sentiment de sécurité.

Mais « Companion » n'est pas disponible en France. En attendant de son arrivée en Europe, outre-Atlantique elle est disponible sur IOS et Android, où elle fait un tabac.

Aux États-Unis, où environ une étudiante sur cinq subit une agression sur les terrains  des campus, l'appli a convaincu particulièrement les jeunes filles et leur entourage.