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Deux sombres affaires entachent à nouveau la réputation de Uber : L’existence d’un logiciel espion et le vol de dossiers techniques appartenant à Google.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 19/03/2017 à 22h40

Uber a reconnu utiliser, depuis plusieurs années, un logiciel espion initialement destiné à protéger ses chauffeurs des contrôles de police dans les villes de plusieurs pays desservies par l’opérateur. Par ailleurs il fait l’objet d’une plainte de Google pour vol de fichiers.


La mise en place de Greyball, un logiciel espion secrètement implanté par Uber dans son application pour éluder les contrôles de police, d’une part, et le vol de dossiers appartenant à Google, d’autre part.

Après plusieurs « affaires », notamment une affaire de harcèlement sexuel aux États-Unis, ayant contraint son directeur technique à la démission, Uber a avoué l’existence d’un programme baptisé «Greyball ».

L’objectif est de ce logiciel espion: permettre à ses chauffeurs d’échapper aux services de police  chargées de les verbaliser dans des villes où l’activité du service de VTC est interdite ou limitée.

D’après le New York Times, ce logiciel, validé par l’équipe juridique d’Uber, est utilisé depuis plusieurs années dans le cadre d’une opération, intitulée « Violation des conditions de service », concernant aussi bien les concurrents d’Uber, les forces de l’ordre ou d’éventuels clients violents.

ð Uber aurait ainsi recueilli des informations sur les utilisateurs via son application pour tenter d’identifier les différents profils de clients.

Lorsque la firme s’implantait dans une ville où la réglementation ou le climat ambiant ne lui était pas favorable, Uber désignait un responsable.

«Greyball» permettait de repérer les utilisateurs qui ouvraient et fermaient fréquemment l’application et ainsi détecter un éventuel policier chargé de surveiller les activités de la compagnie.

Uber vérifiait également les informations de la carte bleue de certains utilisateurs.

Lorsqu’un utilisateur était considéré comme suspect (potentiellement la police), le dispositif permettait à l’application de faire apparaitre des véhicules fantômes sur la carte en temps réel, voire pas de véhicules du tout, et ce, afin d’empêcher un fonctionnaire de police d’embarquer à bord d’un VTC et de constater le délit.

D’après le New York Times, Greyball aurait eu pour principal objectif de protéger les chauffeurs de concurrents virulents, comme les compagnies de taxis ou les syndicats.

Selon un porte-parole d’Uber, Greyball serait encore utilisé, mais dans une moindre mesure.

«Ce programme empêche les demandes d’utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, a précisé Uber dans un communiqué. Que ce soit des gens qui veulent s’en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des adversaires qui s’allient aux autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs »

Uber accumule déboires et bavures.

Tout ou partie des services d’Uber ont été interdits dans plusieurs villes à travers le monde : UberPop en France et la totalité des services à Séoul, mais aussi à Austin, au Texas où Lyft, son principal concurrent, est également interdit.

Ces révélations interviennent donc après plusieurs scandales ayant ébranlé la firme ces dernières semaines, dont les soupçons de vol de technologie formulée par Google à l’encontre d’Uber.

Google attaque Uber pour vol de technologies dans les voitures autonomes.

Waymo (ex-Google Car) la nouvelle filiale d'Alphabet consacrée à la vente de logiciels de conduite automatique a en effet porté plainte contre la société Uber et sa filiale Otto spécialisée dans le domaine de la conduite autonomes .

Quelque 14.000 dossiers confidentiels auraient été dérobés par un ancien de Google, qui supervise désormais le développement de Uber dans les voitures autonomes.

Otto aurait réutilisé des technologies conçues par Google  

Dans sa plainte, Waymo affirme avoir investi «des dizaines de millions de dollars et des dizaines de milliers d'heures d'ingénierie» dans cette technologie.

La compagnie a engagé  un procès afin d'en interdire l'utilisation à Uber et à Otto. Elle appelle aussi au versement de pénalités, dont le montant n'a pas encore été précisé.

La plainte vise tout particulièrement Anthony Levandowski, qui aurait téléchargé plus de 14.000 dossiers confidentiels avant de quitter le projet Google Car, début 2016.

Cofondateur d'Otto, son entreprise a été rachetée par Uber en août dernier, pour 680 millions de dollars.

Uber déploie une flotte de voitures autonomes depuis l'an dernier avec des premiers exemplaires qui ont sillonné les routes de Pittsburgh, aux États-Unis depuis juillet.

Google travaille sur la technologie depuis 2009.

L'entreprise a néanmoins abandonné son projet de conception d'une voiture autonome, la Google Car, en décembre 2016, pour se concentrer sur l'élaboration de logiciels de conduite automatique, portée par Waymo.

Le groupe tient à protéger ses technologies, qu'il veut vendre aux constructeurs automobiles.

Lors du salon automobile de Detroit, en janvier, le patron de Waymo  a indiqué être en mesure de leur fournir une «plateforme logicielle et matérielle», alliant les capteurs Lidar avec des programmes d'intelligence artificielle capables d'interpréter leurs données.


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