Nous sommes apparemment de plus en plus nombreux à profiter de la 4G. Ceci semble d’ailleurs confirmé par les chiffres de couverture supérieurs à 90% de la population fournis par les opérateurs. Mais en matière de couverture du territoire, le bilan est beaucoup plus nuancé.

En juin dernier, dans son observatoire, l'Arcep, le régulateur des télécoms soulignait qu'aucun opérateur ne couvre plus des deux tiers du territoire en 4G.

SFR, récolte les fruits de ses déploiements massifs en 2016 et se hisse à 59% de couverture du territoire contre 21% un an plus tôt.

Il devance BouyguesTel avec 58%, Orange (55%) et Free (45%).

Une disponibilité de la 4G encore très parcellaire.

Ce constat est confirmé par une récente étude mondiale du cabinet britannique OpenSignal qui s'est attaché à mesurer et comparer cette « disponibilité ».

Pour cet indicateur, le spécialiste s'appuie sur le temps moyen pendant lequel les utilisateurs accèdent à la 4G et

Sur la base de ce critère, la France se classe en  bas classement, à la 65e place avec un taux de 62,5% bien loin de la Corée du Sud (96,6%) ou des Etats-Unis (86,9%).

Des pays comme le Cambodge, la Grèce ou encore l'Inde font mieux que chez nous ! Mais …. nous sommes devant l'Allemagne ou encore l'Irlande, alors …. !!

OpenSignal a également évalué les débits moyens offerts :

Ici encore, le bilan n'est pas très brillant avec une 35e place mondiale pour la France et une moyenne de 22,6 Mb/s.

Ceci est, par exemple, moins bon que de nombreux pays de l'Est et évidemment des pays asiatiques : Singapour est en tête avec une vitesse moyenne de 46,6 Mb/s, devant la Corée du Sud (45,8 Mb/s).

Rappelons toutefois que l'agrégation des fréquences permet une montée en puissance de ces débits.

 SFR promet par exemple pour la fin de l'année 32 agglomérations offrant 300 Mb/s maximum contre 14 actuellement grâce à l'agrégation de 3 fréquences (800, 1800, 2600 Mhz).

Et elle entend se hisser à 500 Mb/s théoriques en 2018 et 1 Gb/s en 2019 grâce à l'agrégation de 5 fréquences.