Un événement de dimension mondiale s’est tenu  en effet dans cette ville cette semaine. Un « Davos de l'électronique » pour accueillir une industrie essentiellement basée en Asie et en Amérique du Nord.

Après Singapour, l'an passé, la capitale angevine  recevait le gotha de l'industrie électronique pour le World Electronic Forum.

Un « Davos de l'électronique » pour une industrie essentiellement localisée en Asie et en Amérique du Nord.

En Europe, à ce jour, seule la ville de Londres avait accueilli, en 2005, cette manifestation mondiale.

«La French Tech a créé un effet de communication assez extraordinaire ».

« Nous avons été disruptifs, assure le maire de cette 17ème ville de France. Nous avons dit aux acteurs de cette industrie : Vous n'arrêtez pas d'être dans la rupture, venez faire de la rupture chez nous ».

L’organisateur, l'américain Gary Shapiro, président du CES, le plus grand salon au monde consacré à l'innovation, a réussi à rassembler les Fédération et les associations continentales de l'électronique.

« Si l'on veut faire un parallèle avec la France, c'est l'équivalent de l'UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie)  à l’échelon international »  assure Christophe Béchu.

-         Cet événement doit permettre d’échanger savoir-faire et informations sur des sujets clés liés à l’innovation.

Il vise par ailleurs également à assurer le développement et l’adoption des technologies de l’information et de la communication (NTIC) à travers le monde.

Contrairement au CES, le « WEF »  s’organise plutôt  autour de réunions discrètes en petits comités.

Pas de conférence de presse, peu d'annonces à attendre, elle doit surtout montrer la volonté de la France de  se placer au cœur de l'innovation.

« La France est au cœur de la révolution 4.0 … la croissance des objets connectés est en train de transformer profondément notre société et notre mode de vie au quotidien » souligne Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat en charge du Numérique.

Cette manifestation est aussi un moyen de mettre en lumière la Cité des objets connectés qu'abrite Angers depuis 2015, un incubateur dont l'objet est de mettre sur le marché les prochains produits connectés made in France.

« Il y a des promesses mais pas en encore de « licornes » précise à ce sujet Christophe Béchu.

Certains produits issus des recherches menés dans cette Cité angevine commencent néanmoins à être commercialisés, sur un créneau bien précis avec la personnalisation et la montée en gamme pour contrer les gadgets produits à foison en Chine à bas coût.