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Mark Zuckerberg tente de défendre péniblement sa plate-forme devant le Parlement européen. Beaucoup d’excuses ; mais, des réponses évasives.
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Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg répondait le 22 mai 2018 aux questions des députés européens, dans une intervention rediffusée sur internet.
Mark Zuckerberg s'exprimait à trois jours de l'entrée en vigueur du RGPD dans l'Union européenne.
Le leitmotiv de l'audition de Mark Zuckerberg au Sénat américain, le 10 avril 2018 avait été : « Mes équipes vous recontacteront pour vous donner plus de détails ».
Cette phrase a également conclu l'audition du patron de Facebook face au parlement européen, le mardi 22 avril 2018.
Mark Zuckerberg a été auditionné par les chefs des groupes politiques de l'assemblée européenne . L'opération était initialement censée avoir lieu en privé, mais après la protestation de certains députés européens qui menaçaient de boycotter la rencontre si elle devait se dérouler en huis-clos, l’audition s’est déroulée en public.
Selon des chiffres communiqués par Facebook à la Commission européenne, les données de « jusqu'à 2,7 millions d'Européens » ont pu être transmises de «manière inappropriée » à la firme Cambridge Analytica.
Celle-ci est également impliquée dans la campagne présidentielle de Donald Trump.
Par ailleurs, malgré les réticences des grands acteurs d'internet, qui sont de grands consommateurs de données personnelles, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) entre en vigueur vendredi 25 mai 2018 dans l'Union Européenne.
« Plus de 200 applications suspendues » depuis Cambridge Analytica
Les questions des eurodéputés portaient notamment sur le risque de manipulation de l'opinion pendant les élections européennes, le rôle de Facebook dans la propagation des fake news, mais aussi sur sa situation de monopole, sur ce que deviennent les données personnelles ou encore le respect du RGPD.
Avant d'y répondre, Mark Zuckerberg avait tenu à …..s'excuser, une nouvelle fois !
Ce dernier a rappelé les mesures déjà prises pour limiter la casse suite au scandale Cambridge Analytica.
« Nous avons déjà enquêté sur les milliers d'applications signalées, et nous en avons suspendu plus de 200 », a-t-il indiqué.
Il reconnaît aussi que Cambrige Analytica les a pris par surprise :
« En 2016, nous craignions des cyberattaques plus traditionnelles, et de ce fait avons mis du temps à identifier l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine », a-t-il admis.
« Nos chercheurs en IA ont créé des outils pour signaler les contenus problématiques. Lutter contre les interférences politiques est l'une de nos priorités, nous l'avons montré pendant l'élection française, où nous avons supprimé plus de 35.000 faux comptes » indique-t-il encore.
Ces réponses témoignent, certes, d’une certaine bonne volonté, mais permettent de laisser de côté la remise en cause de la situation économique de monopole de Facebook, et éludent les questions sur l'usage des données des internautes ou encore le modèle publicitaire de la firme.
A suivre…
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