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Reconnaissance faciale et deep learning : La police chinoise est désormais dotée de lunettes à reconnaissance faciale LLVision Technology pour renforcer les moyens de surveillance des autorités.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 03/03/2018 à 22h30

Déjà utilisée débusquer les « incivilités » ou encore surveiller les étudiants dilettantes, la reconnaissance faciale fait désormais une entrée généralisée dans la police. Les fonctionnaires sont désormais équipés de lunettes de soleil avec reconnaissance faciale conçues par la société chinoise LLVision Technology.


Cet outil permet d’identifier une personne recherchée dans les endroits les plus fréquentés, comme une gare ou un aéroport en complément des caméras de surveillance qui peuvent avoir une efficacité limitée.

Le fonctionnement  de ces lunettes est simple, mais redoutable : en quelques secondes, elles automatisent le processus d’identification des passants avec une précision inégalée.

Lorsque l’agent de surveillance regarde dans une certaine direction, la caméra prend des mesures précises de la largeur et de la profondeur du visage avant de les comparer à une base de données d’individus identifiés.

Par souci d’efficacité, la  base de données est embarquée dans le petit boitier situé sur la branche de la lunette,  ce qui réduit d’autant le temps de communication et les  traitements  à partir des serveurs distants.

Cette nouvelle arme  constitue une alternative aux unités de surveillance fixe qui peuvent obtenir, en temps réel, la confirmation des  identités. La police peut ainsi opérer également en toute discrétion sans éveiller l’attention.

De premiers tests avaient été effectués avec succès à Zhengzhou East Railway l’année dernière.

Ces tests ont été concluants puisque les autorités affirment que les lunettes ont permis la capture de sept personnes recherchées dans des affaires majeures, et 26 autres détectées sous de fausses identités.

Selon le PDG de LLVision, Wu Fei, la reconnaissance faciale associée aux lunettes a permis d’identifier lors des premiers essais en un dixième de seconde des individus dans une base de données de 10.000 visages.

L’ultra rapidité du système, plus efficace que la plupart des systèmes de surveillance vidéo actuels (prévus pour identifier 1,3 milliard de Chinois en 3 secondes), est due au fait que les lunettes interrogent une base de données offline stockée directement sur l’appareil associé.

Pour William Nee d’Amnesty International qui s’exprime dans les colonnes du Wall Street Journal,  « La possibilité de doter les policiers d’une technologie de reconnaissance faciale dans leurs lunettes de soleil pourrait éventuellement rendre la surveillance en Chine encore plus omniprésente », avec le risque que les recherches soient ainsi étendues aux dissidents et minorités ethniques qui font déjà l’objet d’une surveillance et d’une répression accrues des autorités.

De quoi redoubler d’inquiétude dans un pays qui possède déjà  de bases de données biométriques de ses citoyens et le plus grand réseau de caméras de surveillance au monde, qui censure par ailleurs régulièrement les médias et réseaux sociaux, interdit les VPN « non autorisés » , dans un pays qui a institué une « note de confiance » pour ses citoyens sur le modèle du permis à point dans nos pays mais qui est susceptible de conduire là-bas à la « case prison » !

ð La Chine compte déjà un réseau de quelque 170 millions de caméras de surveillance, avec 400 millions de plus prévues d’ici 2020.

L’intelligence artificielle des systèmes utilise le deep learning pour apprendre l’évolution des visages au fil du temps.

Les Chinois peuvent désormais compter sur la reconnaissance faciale pour accéder à des immeubles, monter dans l’avion sans carte d’embarquement, retirer de l’argent à des guichets automatiques …

 

 

Cette technologie a également été déployée pour humilier les piétons indisciplinés à Shanghaï ou limiter le quota de papier toilette au Temple du Ciel à Pékin !

ð Le fabricant LLVision ambitionne  de proposer son outil à d’autres forces de police dans le monde.

Selon Wu Fei, LLVision a déjà vendu des versions simples de ses lunettes vidéo (sans la reconnaissance faciale) à des clients en Europe, aux Etats-Unis, au Japon et en Afrique, au prix de 3.999 yuan (510€).


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