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Intel, en partenariat avec Cray, doit fournir le premier supercalculateur Exascale des États-Unis, Aurora, au Laboratoire national américain d’Argonne.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 08/04/2019 à 23h00

Le fondeur Intel, en partenariat avec Cray, a été sélectionné pour fournir au Département américain de l’Énergie (DOE) le premier supercalculateur de classe Exascale (1) des États-Unis.


Le système nommé Aurora doit être livré en 2021 au Laboratoire national d’Argonne (Illinois), un des centres de recherche scientifique du DOE, a indiqué Intel.

Avec une puissance de calcul dépassant l’exaflop (10 puissance 18 Floating point operations per second), Aurora pourra réaliser l’équivalent d’un quintillion d’opérations en virgule flottante par seconde, selon ses promoteurs, dont Intel.

A titre de comparaison, Summit, le supercalculateur le plus puissant en service à ce jour, livré par IBM au laboratoire national d’Oak Ridge (Tennessee) du DOE, tourne à 200 pétaflops en pic de performance (200 x 10 puissance 15).

Aurora sera composé de plus de 200 armoires utilisant l’architecture Shasta et l’interconnexion Slingshot de Cray (2), un ensemble optimisé pour les technologies Intel.

Parmi celles-ci, une prochaine génération de processeurs Intel Xeon Scalable, la mémoire persistante Intel Optane DC, des GPU Xe et l’interface One API du fondeur.

Renforcer les capacités de calcul haute performance

Il s’agit donc de renforcer les capacités de calcul haute performance (HPC) du Laboratoire et de faciliter les projets d’intelligence artificielle (IA) de ses chercheurs.

« Aurora et la prochaine génération de superordinateurs Exascale appliqueront les technologies HPC et IA à des domaines tels que la recherche sur le cancer, la modélisation du climat et les traitements médicaux de vétérans », a déclaré le sécrétaire d’État à l’Énergie Rick Perry.

 

Pour Intel estes partenaires, c’est un contrat d’une valeur supérieure à 500 millions de dollars dont  plus de 100 millions de dollars allant au fabricant de supercalculateurs Cray.

Devant la Chine ?

Les États-Unis visent ainsi à conforter leur première place retrouvée en 2018 au classement des superordinateurs les plus puissants de la planète.

 Mais la Chine ne s’arrêtera pas là !

De son côté la France dispose de 18 supercalculateurs dans le Top500, dont le Tera-1000-2 livré au Commissariat à l’énergie atomique par Bull (Atos).

A noter que le groupe français d’ingénierie travaille aussi avec le DOE américain.

(1)             soit la capacité à effectuer un milliard de milliards de calculs chaque seconde.

 

(2)            A propos de Cray : un peu d’histoire

 

Cray est le nom d'une entreprise américaine qui conçoit et fabrique des superordinateurs.

Fondée en 1972 par Seymour Cray, sous le nom Cray Research, elle se nomme Cray depuis sa fusion avec la société Tera Computer Company.

La compagnie a notamment produit un certain nombre des superordinateurs dont dispose la National Security Agency (NSA).

Dans les années 1950, Seymour Cray, un ingénieur américain, fait ses débuts à l’Engineering Research Associates (ERA), un bureau d'études de Saint Paul dans le Minnesota, où il participe à la création d'un des premiers ordinateurs, l’ERA 1103.

Après le rachat par Sperry Univac (1957), il travaille encore quelque temps sur l'unité de calcul du Naval Tactical Data System (calculateur AN/USQ-17) avant de rejoindre en 1960 l'entreprise Control Data Corporation (CDC) au poste de directeur scientifique.

Lorsque Control Data subit le contrecoup des coupes budgétaires de 1969 aux États-Unis, ses recherches sur le CDC 8600 se trouvent compromises, et on lui demande de suspendre ses travaux jusqu'en 1972.

Cray, d'accord avec Norris, décide alors de créer sa propre société, « Cray Research Inc. », avec un siège social à Minneapolis dans le Minnesota.

La première machine produite par Cray Research, le Cray-1, connait un succès retentissant auprès des universitaires, puisqu'il dépasse tout ce qu'on avait connu jusqu'alors en termes de puissance de calcul.

Le Cray-1, inventé par Seymour Cray, est lancé en 1976. Il s'agit d'un superordinateur à architecture vectorielle. Il est construit autour d'un processeur 64 bits cadencé à 83 MHz, doté de 8 Mo de mémoire vive et refroidi au fréon.

Il atteint une puissance de calcul de 166 MFLOPS (ou méga-FLOPS), soit la puissance moyenne d'un ordinateur de bureau vingt ans plus tard.

Une des innovations de cette machine est sa forme en arc de cercle qui permet de réduire les longueurs des différents fils. Ce supercalculateur pesant près de 5 tonnes coûtait près de 9 millions de dollars à l'époque. Le 1er Cray-1 a été livré à « Los Alamos National Laboratory » et au total 16 machines furent produites.

Actuellement un exemplaire du Cray 1 est exposé au Science Museum de Londres.

Le Cray X-MP : Le Cray X-MP, principalement inventé par Steve Chen, est lancé en 1982.

Ce supercalculateur est presque identique au Cray-1 pour ce qui est de l'apparence externe, notamment pour sa forme de fer à cheval, mais il est doté de deux processeurs cadencés à 105 MHz, pouvant atteindre 200 MFLOPS chacun.

Ce modèle sera amélioré par la suite pour donner naissance en 1984 au quadriprocesseur Cray X-MP/48, chaque CPU étant cadencée à 117 MHz, pour une puissance unitaire théorique de 230 MFLOPS.

Un Cray X-MP/48 est exposé au musée de l'informatique de la Défense, près de Paris.

Le Cray-2 (lancé en 1985).

Le Cray-2, inventé par Seymour Cray et lancé en 1985, fut le premier supercalculateur à dépasser le GFLOPS.

Fonctionnant sous le système Unix, il est composé de 2 à 4 processeurs fonctionnant à 283 MHz et peut adresser jusqu'à 4 Go de mémoire. Sa puissance est estimée à 1,7 GFLOPS (ou giga-FLOPS) (pour la configuration 4 processeurs).

Pour cette machine, le refroidissement a dû être particulièrement étudié. La solution adoptée fut d'immerger l'ensemble du système dans un liquide conducteur de chaleur et isolant (un perfluorocarbure de la marque Fluorinert).

Un exemplaire du Cray-2 est exposé dans la collection permanente du Musée des arts et métiers à Paris en France.

Le Cray-3

Fin 1989 cette machine est la première application notable à base d'arséniure de gallium.

Ce superordinateur ne put jamais être vraiment produit, en particulier par faute de moyens, et provoqua la faillite de Cray Research en 1995.

Silicon Graphics (SGI) a alors racheté Cray Research, pour le revendre en mars 2000 à Tera Computer Company qui a choisi de se renommer Cray en avril 2000.


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