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Economie numérique, énergies renouvelables et empreinte énergétique.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 15/09/2019 à 21h50

Les géants américains entrent peu à peu dans l’ère du renouvelable selon Ingenios , cité par RTBF, et spécialisé dans les centres de données. Sans doute au tant pour leur image que pour l’efficacité énergétique recherchée.

 

Ø Souvent critiqué par ailleurs, Apple produit de l’énergie renouvelable dans une proportion de 83%.

 

Cela place la firme en tête devant Facebook (67%) et Google (56%).

Dans le bas du classement  figurent Amazon (17%),  Samsung (11%) et Oracle (8%).

 

Selon GreenPeace le constat est encourageant:

 

«Aux États-Unis, l’achat direct d’énergie renouvelable par les entreprises a augmenté de façon spectaculaire depuis 2010 pour atteindre plus de 3,4 GW en 2015. Plus des 2/3 de ces achats sont attribuables aux géants du web ».

 

Aujourd’hui Greenpeace demande à d’autres entreprises du secteur (Amazon, Twitter, Netflix et Pinterest) de se joindre au mouvement.

 

C’est toutefois en l’Asie de l’Est que les géants du net peinent à réaliser des économies énergétiques :

 

En Chine, les fournisseurs d’énergie bénéficient de situations de monopole qui ne les incitent pas à développer les énergies renouvelables.

 

Dans cette région du monde, la croissance d’internet risque de se faire à marche forcée à l’aide du charbon !

 

GreenPeace critique aussi Netflix, le géant du streaming vidéo.

 

Ø Or, le vrai géant de la consommation énergétique est l’échange vidéo qui n’existait pratiquement pas il y a 10 ans.

En 2020, le streaming vidéo devrait représenter 80% du trafic web mondial.

 

Ainsi, c’est la publicité en ligne qui règle la note grâce aux profils ciblés des internautes.

 

Mais la facture est aussi supportée par les entreprises qui financent les fermes de données … des frais qui seront répercutés dans le prix des produits vendus au public.

 

Quel est le prix énergétique d’un simple mail sans intérêt ?

 

Les différentes sources convergent pour une consommation électrique moyenne de 5 watt-heure pour un mail standard, et 25 watt-heure s’il embarque une pièce jointe.

 

Si l’on compte le prix du KWh au taux (intéressant) de 6 cents, l’envoi d’un message brut coûtera 0,0003 cents. Et 0,0015 cents pour le mail et son fichier.

 

L’exemple du mail est toutefois peu parlant, explique le professeur Damien Ernst:

« Le message électronique est un mauvais exemple, car il consomme peu de data. Il faut surtout songer aux vidéos, aux cryptomonnaies et à la technologie Blockchain ».

 

Se basant sur des chiffres américains, le site belge Energuide.be estime à 20g la production de C02 pour l'envoi d'un e-mail d’un mégoctet (10 puissance 6).

 

Ø A raison de vingt e-mails par jour et par an,  les émissions de CO2 sont équivalentes à plus de 1000 km parcourus en voiture. (400 kWh).

 

En se basant sur les chiffres selon lesquels un e-mail d'un mégaoctet produit effectivement 20g de CO2 dus à la consommation électrique qu'il induit, le professeur Damien Ernst établit le calcul suivant:

 

« Un kwh d'électricité correspond plus ou moins à 400 gr de CO2 en Europe. Un email  consomme donc 20/400 kwh, soit 0.05 kwh.

Si l'on envoie 20 emails par jour, pendant 365 jours. La consommation sera dès lors de : 20x365x0.05= 365 kwh. Ces 365 kwh produisent 365 x 0.4 = 145 kg de CO2. »

 

Peut-on, comparer cette production à celle d’une voiture parcourant 1000 km ?

Pour un spécialiste de l’énergie, une voiture consomme de l'ordre de 5 l d'essence par 100 km. La combustion d'un litre d'essence produit 2,28 kg de CO2.

Une voiture produit 5 x 2.28 = 11.4 kg de CO2 par km.  Nos 20 emails par jour pendant 1 an produiront dès lors une quantité de CO2 égale à la quantité du CO2 produite par une voiture parcourant  100 x 145/11.4 =  1271 km.

(Avec une voiture consommant 6 litres  aux 100 km, on obtiendrait 1059 km.

 

Damien Ernst en conclut que le calcul est donc correct, à la condition que l’un d’un courriel produise effectivement 20gr de C02.

Ce qui lui semble énorme.

Mais rappelons que ces chiffres sont issus d’une étude qui remonte à 2011 et que, depuis, l’efficacité énergétique a été améliorée.

 

Selon les calculs du site Energuide (Sibelga), la recherche d’une adresse internet représente 3,4 Wh, soit 0,8 gramme d’équivalent CO2.

Mais 10 grammes après une recherche via un moteur qui aboutit à cinq résultats.

 

«Partant de l’estimation qu’un internaute effectue en moyenne 2,6 recherches sur Internet par jour, on peut extrapoler qu’il émet 9,9 kilos d’équivalent CO2 par an ».

Sibelga dit s'être basé, pour ces estimations sur les données d'un site américain, dont les chiffres datent de 2011.

 

En 2009, le physicien Alex Wissner-Gross, chercheur à Harvard et au MIT avait estimé que chaque requête Google émet 7 grammes de CO2.

A l’époque, Google avait contrattaqué en assurant qu’une requête ne fait fonctionner ses serveurs  que pendant quelques millièmes de seconde, soit une production de 0,2 g de CO2.

 

Ø Les géants américains entrent peu à peu dans l’ère du renouvelable constatent Ingenios, spécialisé dans les centres de données.

Sans doute autant pour son image que pour l’efficacité énergétique, Microsoft a été le premier à annoncer, voici 20 ans, un accord avec RES Americas pour acheter l’énergie provenant d’une ferme éolienne géante au Texas.

 

Pour Microsoft, le but était de répondre à la demande en énergie de l’hébergement des données de 1 milliard d’utilisateurs et de 20 millions d’entreprises.

Sans oublier son cloud public OneDrive.

 

Apple travaille depuis quelques temps à la construction d’une usine à Mesa (Arizona), alimentée en énergie verte.

 

Enfin, Google a annoncé en 2017 son intention d’investir 103 millions de dollars dans une centrale électrique photovoltaïque en Californie avec  une capacité de production de 265 mégawatts.

 

Source : Reportage RTBF

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