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Fraude fiscale : le gouvernement veut recourir davantage au « «data mining ». Des outils de data mining et d’apprentissage automatique.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 21/02/2020 à 21h30

Dans le cadre d’un plan contre la fraude fiscale l’administration aurait davantage recours au croisement de données. D’autres mesures, devraient également être présentées d’ici cet été.


Le traitement automatisé dénommé « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes », qui visait les contribuables professionnels depuis 2014, a été étendu en fin d’année dernière aux particuliers, à titre expérimental.

A partir de ses propres données (déclarations de revenus, fichier des comptes bancaires…,), d’informations en provenance d’autres administrations , CAF ,« bases privées », le fisc procède , pour mieux cibler les contrôles menés par ses agents, à des croisements visant à détecter des signes de fraudes éventuelles : anomalies, incohérences...

Souhaitant passer à la vitesse supérieure , le Premier ministre entend  « pouvoir travailler dans des conditions d’efficacité plus grande, et utiliser les données et les instruments les plus performants d’exploitation des données ».

«Nous organiserons donc l’équipement, à la fois matériel, technique et juridique, de l’administration fiscale, qui lui permettra d’identifier et de rechercher la responsabilité de ceux qui fraudent » souligne Édouard Philippe.

Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des comptes publics, a expliqué que l’exécutif comptait « investir une quinzaine de millions dans l'exploitation de données », notamment afin de concentrer les contrôles sur les « fraudeurs de haut vol ».

Une somme à rapporter au montant estimé de la fraude fiscale : entre 60 et 80 milliards d'euros par an.

La « cellule data mining » de Bercy, officiellement lancée en septembre 2013, a accueilli il y a peu de nouveaux renforts.

Deux « data scientists » et un « data engineer » l’ont rejoint ces dernières semaines dans le cadre du programme des « entrepreneurs d’intérêt général », soutenu par la Direction interministérielle au numérique (DINSIC).

 

Des outils de data mining et d’apprentissage automatique étaient déjà en cours de développement à Bercy, afin de mieux exploiter son « gisement de données ».

ð L’administration fiscale estime toutefois qu’ «il est nécessaire de les améliorer afin de permettre leur industrialisation » :

Une « police fiscale » pouvant procéder à des écoutes

Sur le plan juridique, le gouvernement envisage plusieurs mesures.

«Nous allons renforcer les moyens d'enquête judiciaire pour fraude fiscale avec la création d'un service spécialisé à Bercy », a annoncé Gérald Darmanin.

Cette « police fiscale » devrait être créée sous la forme d’un nouveau service de police judiciaire de quelques dizaines d’agents, sous l’autorité d’un magistrat et pouvant être saisis par lui.

Elle pourrait surtout « procéder à des mises sur écoute ou des gardes à vue, pouvoirs dont ne dispose pas aujourd’hui l’administration fiscale ».

Ces réformes devraient être précisées au fil des prochaines semaines, le gouvernement prévoyant à la fois un « plan d’action » de mesures non législatives et un texte de loi ayant vocation à être élaboré « en coproduction avec les parlementaires » selon Gérald Darmanin.

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