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22 Avril 2015 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Le « tout digital » va-t-il faire disparaître la monnaie ? Les dangers du Bitcoin. Quel avenir pour les pièces et billets de banque? La fin de Moneo.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 22/04/2015 à 20h20

Christopher Dembik

Selon  Christopher Dembik, économiste chez  Saxo Bank, si les monnaies « virtuelles » ne représentent aujourd'hui qu'une part tout à fait marginale des échanges et ont des difficultés à se faire accepter comme réserve de valeur, l'essor des monnaies virtuelles est un phénomène inéluctable.


Si les monnaies « virtuelles » ne représentent aujourd'hui qu'une part tout à fait marginale des échanges, l'essor des monnaies virtuelles est un phénomène inéluctable malgré certains phénomènes récents comme la disparition de « Moneo » en France (1).

La technologie qui sous- tend les monnaies virtuelles a de grandes chances de s'imposer et de changer l’approche  que l’on a de la monnaie selon Christopher Dembik  dont nous reprenons  les propos tenus pour « La Tribune » sur le Web.

« Au cours des dernières décennies, la dématérialisation de la monnaie s'est accélérée avec la généralisation des cartes de paiement et l'apparition des transactions électroniques via Internet et la téléphonie mobile et, les monnaies virtuelles, notamment le Bitcoin, ne sont que le dernier avatar d'un processus qui se développe depuis la mise en circulation des chèques.

Certes, la complexité technique pour les non-initiés, l'instabilité du taux de change et l'absence de garanties sur les échanges et le stockage, à l'image par exemple de la garantie des dépôts existant en France, les empêchent de prétendre à un véritable rôle de réserve de valeur.

S’il semble assez peu vraisemblable que le Bitcoin puisse avoir une pérennité, en revanche, la technologie qui sous-tend les monnaies virtuelles a de grandes chances de s'imposer dans les transactions financières à moyen terme.

L'impact technologique est déjà perceptible puisqu'il a permis d'améliorer les systèmes de paiement des banques et des commerces en ligne.

Ainsi, des banques régionales ont adopté cette technologie pour contourner les grandes banques internationales dont elles sont dépendantes et avoir accès à un système de paiement plus rapide et à moindre coût.

De très nombreux sites de commerce en ligne ont agi similairement afin de proposer cette technologie à leurs clients.

L'avantage le plus visible et le plus attractif, économiquement parlant, du protocole Bitcoin est certainement la baisse significative des frais de transfert qu'il permet.

 Aujourd'hui, les opérateurs historiques, comme Western Union, appliquent des frais qui peuvent aller jusqu'à 10%. Grâce à l'adoption de la technologie du Bitcoin et à l'arrivée de nouveaux acteurs dans la foulée, un rapport de Goldman Sachs estime que les frais de transaction pourraient passer de 6% en moyenne actuellement à moins de 2,5% dans les dix prochaines années.

La sécurité à renforcer :

« Pour envisager une utilisation plus répandue de cette technologie par les acteurs du système financier, il faudra, par contre, en renforcer la sécurité car elle reste encore très vulnérable aux piratages et aux virus.

 Les cybercriminels peuvent voler des Bitcoins en utilisant des logiciels malveillants ciblant les portefeuilles stockés sur ordinateur et connectés à Internet.

Ils peuvent également pirater les plateformes d'échange de bitcoins -comme cela s'est produit à maintes reprises ces dernières années-, entraînant des pertes sèches pour les détenteurs de monnaie virtuelle.

Comme il n'existe aucun acteur extérieur pour certifier les procédures de sécurité et vérifier que le stockage des bitcoins et la gestion des comptes sont effectués dans les meilleures conditions, cela laisse un large champ d'action pour les cybercriminels.

 La principale faille du Bitcoin par rapport à la monnaie centrale, c'est que, une fois qu'une transaction a été approuvée par l'émetteur et le récepteur, elle ne peut en aucun cas être annulée sans la permission du récepteur.

En d'autres termes, il suffit au criminel de pirater un compte Bitcoin pour transférer l'argent sur son propre compte.

Même si le détenteur du compte piraté remarque l'opération frauduleuse, il n'a aucun moyen de la stopper ou de récupérer son argent du fait de l'absence de cadre réglementaire et d'assurance sur les dépôts.

Plus les monnaies virtuelles vont se développer, plus elles risquent de devenir la cible d'organisations criminelles, et plus les appels à une amélioration des dispositifs de sécurité seront pressants. Le problème, c'est que le coût du renforcement de la sécurité sera certainement supporté par les utilisateurs via une hausse des frais de transfert, ce qui pourrait réduire automatiquement l'attrait pour cette technologie.

Une fois ce défi surmonté, les applications sont toutefois multiples.

On peut même tout à fait imaginer ultimement un système de banques centrales recourant à cette technologie afin d'améliorer le système de paiement européen en euro.

Quel avenir pour les pièces  et billets de banque?

Le succès possible du protocole du Bitcoin pose, enfin, la question de la pérennité de la monnaie fiduciaire qui comprend à la fois les pièces et les billets de banque.

Les évolutions techniques se sont systématiquement traduites par une dématérialisation et une accélération de la vitesse de circulation de la monnaie.

Le phénomène en France est bien perceptible puisque le marché des moyens de paiement est caractérisé par une faible proportion des transactions en monnaie fiduciaire au profit de la carte bancaire et surtout des nouveaux moyens de paiement électroniques bancaires qui connaissent une forte croissance depuis quelques années.

On peut aisément anticiper que le mouvement se poursuive au fur à mesure de l'adoption de la technologie du Bitcoin.

Annoncer la mort de la monnaie fiduciaire est très prématuré.

Toutefois, annoncer la mort de la monnaie fiduciaire est très prématuré. Dans de nombreux pays, l'usage des espèces reste dominant par rapport aux autres moyens de paiement, souvent pour des raisons culturelles. Ainsi, aux Etats-Unis, il s'agit du moyen de paiement numéro un, représentant environ 40% des transactions totales.

On peut donc anticiper encore pendant plusieurs décennies une cohabitation des différentes formes de monnaie et un maintien du rôle majeur de la monnaie fiduciaire tant qu'elle bénéficiera de la confiance collective ».


(1)           La fin de Moneo

carte moneoMoneo, « la carte qui porte-monnaie »selon ses promoteurs, va quitter les porte-cartes des Français d’ici la fin de l’été, faute d’avoir trouvé son public depuis 1999.

Seuls quelques milliers de personnes s’en servaient encore, essentiellement les clients des banques Crédit Mutuel, Crédit Agricole ou HSBC.

Moneo ne fonctionnera plus chez les professionnels à compter du 30 avril, tandis que les automates et horodateurs équipés seront désactivés le 31 mai.

Lancé en 1999, le système Moneo était destiné à faciliter les petits achats du quotidien (jusqu’à 30 euros) notamment chez le boulanger ou le buraliste, sans composer de code confidentiel.

Les utilisateurs pouvaient aussi, depuis 2005, régler leur ticket de stationnement avec Moneo.

Ce moyen de paiement a été boudé par les consommateurs qui, préfèrent avoir du « cash » dans les poches pour leurs petits achats.


Plusieurs raisons expliquent cette déroute  route.

S’il n’y avait pas de code à taper, il fallait recharger sa carte une fois le crédit épuisé. Les commerçants devaient aussi s’acquitter d’une commission, trop élevée à leur goût.

 Avec l’essor du paiement sans contact, la mise en place d’horodateurs acceptant la carte bancaire, et les derniers smartphones avec lesquels on peut payer ses achats, le service Moneo est devenu obsolète, signant la fin de ce  « moyen de paiement universel le plus performant du marché », selon son site internet.



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