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25 Février 2015 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

«Le numérique déroutant » : Bpifrance- « Le Lab »publie une première réflexion pour susciter une prise de conscience indispensable de la part des acteurs économiques et, notamment, des chefs d’entreprise de PME, sur les aspects « disruptifs » du numérique.

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 25/02/2015 à 20h50

Bpifrance

«Le numérique déroutant» est une étude résultant d’une mission confiée par la Direction de BPI (1)  à Olivier Sichel, PDG du groupe Le Guide, membre du Comité national d’orientation de Bpifrance, avec le concours d’un comité de pilotage rassemblant des experts du sujet et de l’équipe Bpifrance « Le Lab », un  laboratoire d’idées créé il y a un an pour partager les données et les études de la banque d’État des PME.


« Le numérique déroutant »n’a d’autre objectif que de susciter une première prise de conscience forte de la part des acteurs économiques et, notamment des chefs d’entreprise de PME, sur les mécanismes de rupture suscités par le numérique.

Cette réflexion peut déboucher, pour certains, sur l’envie d’engager une réflexion sur cette problématique, voire pour d’autres de suivre des premières pistes de préconisations opérationnelles pour faire face aux nouveaux enjeux liés au numérique.

Selon les chefs de file de cette étude, le format de la réflexion pourrait être qualifié de «wake up call» (signal d’alarme).

Le travail est volontairement court, illustré par des exemples, et ne cherchant  en aucun cas une forme d’exhaustivité. Il s’agirait plutôt d’une sorte de «mosaïque de tendances».

Par ce type d’étude, « Bpifrance Le Lab » cherche à mettre en évidence un monde économique qui évolue à très grande vitesse, avec de nouveaux acteurs qui «changent les modèles», et des chefs d’entreprise qui « pensent différemment » et en retirent un avantage comparatif certain.

La plupart des préconisations formulées nécessiteront, en fait, d’approfondir les travaux d’analyse, pour affiner le diagnostic et bien cibler les mesures en réponse.

Un phénomène globalisant :

« Aucune filière n’échappera à la révolution numérique, souligne Bpifrance Le Lab dans son rapport ».

C’est une alerte étayée par l’étude détaillée de 4 secteurs :

Le tourisme, « qui n’a rien vu venir », mais aussi la plasturgie, le bâtiment ou le transport de petits colis, qui devraient vraiment se montrer vigilants.

Avec cette étude originale, «Le numérique déroutant », Bpifrance -Le Lab- veut ainsi lancer un message d’alerte à toutes les filières :

Une transformation numérique qui  touchera tous les secteurs.

Pour le prouver, l’analyse décortique les mécanismes de rupture, qui ont notamment amené le tourisme français à perdre de 15 à 30% de la valeur des ventes en ligne au profit de plates-formes internet comme Booking.com.

Pour Olivier Sichel, président du Groupe LeGuide.com, membre du Comité National d’Orientation de Bpifrance et rapporteur de l’étude : « On envisage toujours le numérique soit via les start-up, soit à travers une vision générale très positive d’augmentation des chiffres d’affaires et d’optimisation des processus.

Mais dans les PME, ce n’est pas ce que j’observe. Il ne s’agit pas d’une évolution incrémentale, mais très radicale, d’où l‘idée de « numérique déroutant ».

C’est donc au sens de « disruptif» qu’il faut entendre le terme déroutant.

Ainsi, plusieurs fois dans les pages de rapport, on trouvera cette mise en garde : « disrupter ou être disrupté » : tel est bien, pour le pire et le meilleur, le dilemme de notre époque.

Et cette nouvelle maxime liée à la « disrupture »serait valable pour tous.

Les mécanismes de disruption à l’œuvre dans quatre secteurs :

Pour le démontrer, l’étude a décortiqué les mécanismes de disruption à l’œuvre dans quatre secteurs :

Le tourisme, le transport de petits colis, le BTP et la plasturgie.

« Nous avons travaillé avec les filières, explique Olivier Sichel. Certaines ont le poids de l’expérience, comme le syndicat hôtelier, qui regrette aujourd’hui de n’avoir pas réagi plus tôt.

D’autres n’envisagent pas encore le numérique comme disrupteur :

La plasturgie, par exemple, l’envisage principalement sous l’angle imprimante 3D »

-         Mais que se passerait-t-il si un géant du numérique arrivait à standardiser et contrôler les OS des imprimantes 3D ?

-         Qu’arriverait-il aux PME de la filière si un nouveau protocole leur faisait perdre les droits des propriétés industrielles sur leurs moules?

Olivier Sichel observe ainsi que «Lorsque l’on pose ce type de questions, les gens commencent à réfléchir autrement. Mais le but de l’étude n’est pas de se mettre à la place de la filière pour envisager son avenir numérique. Nous avons surtout voulu lancer un « wake up call » (cad un signal d'alarme) pour dire : «Attention, votre secteur aussi peut être numérisé !»

Dépasser « les trois lignes Maginot » du numérique :

Le rapport explique pourquoi personne n’est à l’abri.

Il invite ainsi toutes les filières à dépasser ce que les auteurs appellent « les trois lignes Maginot » du numérique :

-         La première, c’est que la proximité physique avec son client ne suffit pas à se prémunir (notamment face à la qualité de service des entreprises comme notamment Amazon Price Minister, ou autres entrants via le numérique.

-         La deuxième concerne « les réglementations et autres barrières à l’entrée ».

-         La troisième idée à retenir est celle que l'absence de possibilité de délocalisation de la production d'un produit ou d'un service est une protection illusoire (voir la situation de l’hôtellerie !)

Comment aller plus loin que le décryptage des différents mécanismes de rupture ?

Les économistes de Bpifrance Le Lab, ce laboratoire d’idées créé il y a un an pour partager les données et les études de la banque d’État des PME, sont justement disponibles pour creuser la question avec toutes les filières qui le souhaitent.

Les actions à engager :

Philippe Mutricy, directeur de Bpifrance Le Lab  souligne :

« Nous voulons donner une suite à l’étude « Numérique déroutant ». Nous sommes prêt à approfondir ce que l’on a écrit, notamment sur l’hôtellerie, s’ils veulent aller un cran au-delà, et chiffrer réellement l’impact du numérique. Et si d’autres secteurs veulent regarder comment le numérique modifie la chaîne de valeur, nous le ferons aussi »

Mais Philippe Mutricy reconnaît que  même Bpifrance manque de chiffres pour mesurer les transformations en cours :

« Ce premier rapport est surtout une étude de tendance. Nous avons besoin de travailler avec les filières pour aller plus loin ».

« Le Lab de Bpifrance est d’ailleurs totalement ouvert à la signature de partenariat avec les organisations professionnelles (mais pas seulement avec une seule entreprise) ».

Quoi qu’il en soit, ses économistes continuent à travailler sur le sujet :

Une étude est en cours sur l’évolution des industries créatives.

Le Lab réfléchit par ailleurs à des scénarios à cinq ans de l’évolution de l’économie.

(1)           La Banque publique d'investissement ou Bpifrance est un organisme français de financement et de développement des entreprises.

 

 

Elle regroupe OSEO, CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions.

Elle est en particulier chargée de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes en appui des politiques publiques de l'État et des régions.

Le regroupement a débuté il y a plus de dix ans déjà (fusions CEPME, Sofaris, Anvar, …)

Dans sa forme actuelle, Bpifrance avec CDC, a été créé par le gouvernement Ayrault par la loi du 31 décembre 2012.

Son siège est situé à Maisons-Alfort.

On notera que Bpifrance n'est pas une banque de plein exercice mais une compagnie financière ne disposant  pas de licence bancaire. Ses ressources proviennent en majorité des marchés financiers (privés), son capital est détenu par la Caisse des dépôts et l'Etat, ainsi que de sociétaires (entreprises, assureurs, etc.).



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