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26 Février 2015 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Sigfox, la société spécialisée dans les réseaux sans fil pour connecter les objets lève 100 millions d’euros et accélère son implantation à l’international. La société toulousaine est devenue l'opérateur télécoms mondial de référence pour l'Internet des objets.

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 26/02/2015 à 20h50

Sigfox

Parmi les participants au nouveau tour de table figurent GDF Suez et Air Liquide, mais aussi Telefonica, NTT Docomo et SK Telecom ou encore Eutelsat. C’est la troisième fois depuis sa création que Sigfox sollicitait ses investisseurs pour financer sa croissance, portée par un réseau qui doit s’étendre à 60 pays dans les cinq années à venir.  

 

Sigfox est ce que l’on appelle une «pépite technologique française» spécialisée dans les réseaux de télécommunication bas débit permettant de connecter les objets à l'internet.

Le toulousain a inventé un nouveau concept, il est l'opérateur télécoms des objets connectés, et il a l'ambition de couvrir la planète. Ces réseaux ne transmettent pas de la voix, mais des signaux élémentaires comme un relevé de compteur ou un signal de panne.

Sigfox a la particularité d’offrir une solution économe aux objets connectés pour qu’ils échangent des informations sans passer par le réseau internet classique, dont le déploiement coûte cher.

L’entreprise assure que sa technologie coûte en moyenne 1 euro par an et par objet connecté.

Pour y arriver, elle a déployé un réseau d’antennes relais en France, au Royaume-Uni ou encore en Espagne

Ces antennes relai n’ont rien à avoir avec celles des opérateurs téléphoniques :

Ces antennes relais font 20 cm à 30 cm de haut pour 1 cm de diamètre et utilisent des ondes de très faible intensité sur des fréquences que personne n’utilisait.

 Une technologie qui permet de réduire drastiquement les besoins en énergie des objets connectés lorsqu’ils transmettent des informations.

 A terme, les puces embarquées dans ces objets pourraient même se passer de batteries.

Une levée de capitaux record :

La start-up toulousaine, a levé 100 millions auprès d’investisseurs européens, américains et asiatiques.

C’est un montant record pour une start-up française, déjà égalé, en 2012, par Deezer, le service d’écoute de musique en streaming.

Pour cette nouvelle levée de fonds, les souscriptions ont même atteint près de 130 millions d’euros, mais le groupe a décidé de se limiter à 100 millions, pour garder la possibilité de faire rentrer de nouveaux investisseurs dans les mois à venir.

Un tour de table prestigieux.

Outre les investisseurs historiques qui ont à  nouveau investi dans la start up  (comme Idinvest Partners, Elaia Partners, Intel Capital, Ixo Private Equity et Partech), y figurent :

-         des groupes industriels français, GDF Suez et Air Liquide,

-         des opérateurs de télécommunications: l’espagnol Telefonica, le japonais NTT Docomo et le sud-coréen SK Telecom,

-         un opérateur de satellites, Eutelsat,

-         et le fonds spéculatif américain Elliott Management.

Sans oublier BPI France, le bras armé de l'État pour investir : La banque publique apporte 17 millions sur la table.

La start-up de 80 salariés va utiliser ces fonds pour étoffer ses équipes commerciales et marketing et, surtout pour se développer à l’international, en premier lieu aux Etats-Unis.

 Sigfox est déjà présent aux Pays-Bas, en Espagne, au Royaume-Uni, ou encore dans plusieurs villes comme Moscou ou Munich.

Il cible désormais les Etats-Unis, où il commence à se déployer, l’Amérique latine, le Japon et la Corée du Sud.

Pour Anne Lauvergeon (ex AREVA), Présidente de Sigfox : «Le développement des objets connectés va se faire aux Etats-Unis, ils sont incontournables »

McKinsey prévoit 20 à 30 milliards d’objets connectés dans le monde d’ici 2020.

Si Sigfox change de dimension, la société spécialisée dans les réseaux sans fil à bas coûts et à faible consommation énergétique pour connecter les objets entre eux (compteurs d’électricité, montres connectées...), n’a pas l’intention de modifier ses tarifs.

Elle facture ainsi  un euro par objet connecté et, d’ici 2020, elle vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre 6 millions l’an dernier.

« Nous pourrions faire des tarifs à 40 % plus cher mais l’enjeu est d’aller vite pour écraser la concurrence avant qu’elle apparaisse, avoue Ludovic Le Moan.

Un nombre impressionnant d’application :

Cet opérateur de nouvelle génération ne s'est pas contenté de développer un réseau. Il a aussi imaginé tout l'environnement nécessaire à la connexion des objets.

Il assure la collecte des informations, leur traitement, avec une technologie peu consommatrice en énergie, adaptée à des appareils qu'il n'est pas possible de recharger tous les jours.

La liste des applications « grand public » paraît sans limite, c’est celle des objets connectés: voitures, thermostats, détecteurs de présence

Suivi médical de patients à distance, compteur intelligent d’eau ou d’électricité, climatisation, détecteur d’intrusion font partie des technologies les plus connues.

Cette technologie peut également permettre à un appareil ménager (frigo, cafetière) de commander automatiquement les aliments qui vont bientôt manquer.

Les applications professionnelles sont aussi multiples : le tracking, le suivi géo localisé de biens, qui permet à une entreprise de suivre les déplacements de marchandises par exemple, du suivi de palettes dans la grande distribution en passant par l'optimisation du ramassage des poubelles ou la gestion d'un éclairage public, ou encore pour un agriculteur la possibilité d’être alerté que l’eau vient à manquer dans un de ses champs.

L’internet des objets connectés, c’est ainsi la « ville intelligente », qui repose sur un contrôle à distance des infrastructures (collecteurs de déchets, transports en public) et des équipements urbains (éclairage public, feux de signalisation, parcmètres).

En France, Sigfox a déployé son propre réseau, avec l'idée d'exploiter des fréquences hertziennes libres de licence, donc sans avoir à débourser quelques centaines de millions pour les utiliser.

Un futur leader mondial ?

Les esprits chagrins rappelleront que les objets connectés  existent déjà depuis un certain temps ! Certes mais ils communiquent actuellement via Internet ou le réseau téléphonique, ce qui coûte cher et n’est pas possible partout.

En utilisant un réseau dédié que déploie actuellement Sigfox, l’objectif est de réduire considérablement les coûts et de favoriser le développement de cette technologie.

La prochaine étape consistera à débarquer aux Etats-Unis, marché clef pour les objets connectés et où le groupe aimerait entrer en Bourse en 2016, probablement au Nasdaq, à dominante technologique.

Autre marché prometteur :

Sigfox va accompagner Airbus dans le développement d’une solution de connectivité globale pour l’Internet des objets associant satellites et réseaux terrestres.

Exploiter des technologies de communication par satellite en complément aux réseaux cellulaires terrestres pour développer une solution de connectivité globale dédiée à l’Internet des objets : tel est l’objectif du programme Mustang, piloté par la division Defence and Space du groupe Airbus.

Échelonné sur trois ans avec un budget de 8 millions d’euros dont 2,8 millions de fonds publics injectés dans le cadre des Investissements d’avenir, le projet est suivi par la Direction générale des entreprises (DGE).



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