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La firme japonaise Hitachi a annoncé ce mardi qu'elle travaillait sur la conception d'une nouvelle technologie permettant de savoir où et quand un crime va être commis.

 

La nouvelle technologie, baptisée Visualization Predictive Crime Analytics, se base sur une masse  considérable de données, allant de la géolocalisation des habitants aux discussions sur les réseaux sociaux, en passant par les prévisions météo.

 Mark Jules, un des dirigeants d'Hitachi, explique ainsi que les policiers se basaient déjà sur leur expérience personnelle et collective pour déterminer si des crimes allaient être commis.

Mais le système Hitachi n'a plus besoin de personne pour analyser et mettre en corrélations toutes les variables disponibles.

Selon Hitachi, l'étude des réseaux sociaux par le Visualization Predictive Crime Analytics pourrait  permettre de diminuer de 15% les crimes.

L'intelligence artificielle peut ainsi détecter des termes d'argot utilisés par un membre de gang dans un tweet, le géo localiser, et définir s'il induit une menace.

Cette technologie doit être testée en situation réelle à partir du mois d'octobre, dans des villes dont les noms ne seront pas révélés.

 

Les résultats du logiciel seront comparés a posteriori aux rapports criminels.

Cette technologie pose cependant quelques problèmes.

Tout d’abord, la précision des prédictions : Hitachi estime que le lieu d'un crime peut être défini dans une zone de 200 mètres carrés, mais il semble difficile pour la police d’investir toute une zone en attendant la survenance d’un évènement.

Le second obstacle réside dans la légitimité de la police à arrêter, ou simplement surveiller, un citoyen soupçonné sur la base de simples prédictions, aussi précises soient-elles.