Le géant américain General Electric créé GE Digital, une division regroupant ses activités numériques…pour se placer en 2020 dans le Top 10 mondial des éditeurs de logiciels.

General Electric s’investit dans le numérique.

Avec la création de GE Digital, le conglomérat américain de la construction électrique envisage de devenir un acteur majeur du logiciel et des services d’analyse de données.

Cette division devrait ainsi regrouper l’ensemble de ses activités numériques qui sont aujourd’hui dispersées au sein du groupe.

La nouvelle division va englober GE Software Centre, le centre d’innovation en logiciel basé en Californie, les équipes d’informatique et de logiciels d’entreprise, ainsi que Wurldtech, une société de protection des sites industriels contre les cyberattaques, rachetée en 2014.

D’une entreprise industrielle à une entreprise de logiciels et services misant sur  l’économie de la data.

Jeff Immelt, qui est aux commandes du conglomérat depuis 2001, veut, avec le numérique, transformer le groupe en le faisant passer d’une entreprise industrielle à une entreprise de logiciels et services, fondée sur l’économie de la data.

Ceci explique son investissement de 1,5 milliard de dollars réalisé dès 2012 dans le big data.

Actuellement, le groupe analyse quotidiennement près de 50 millions d’éléments de données issus de 10 millions de capteurs posés sur des équipements représentant une valeur totale de 1000 milliards de dollars.

General Electric prévoit que ses activités dans le numérique représentent un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars en 2015 le groupe n’indiquant  pas comment son chiffre se répartit entre les logiciels et les services d’analyse de données.

Son ambition est désormais de se hisser en 2020 dans le Top 10 mondial des éditeurs de logiciels, dont les premières places , selon Gartner, étaient tenues en 2014, par Microsoft, Oracle, IBM, SAP, Symantec, EMC, VMware, Salesforce, HP et CA Technologies.

On notera, qu’à la différence de ces derniers majors, General Electric ne commercialise pas ses logiciels qui sont, pour l’instant, destinés à ses services d’analyse.