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Au sein de sa nouvelle boutique « Épicerie », il annonce « plus de 30 000 références disponibles, parmi plus de 25 catégories de produits », presque autant qu'un hyper-marché!

Est proposé d'emblée un bouquet de de prix attractifs, notamment sur une sélection de « 29 produits exceptionnels », jusqu'à ce dimanche 27 septembre inclus, la livraison étant offerte à partir de 25 € d'emplettes  et sans montant minimum d'achat pour les membres Amazon Premium.

« Avec cette offre d’épicerie très large, nous allons couvrir l’ensemble des moments de consommation. Et notre objectif est d’apporter des prix bas tous les jours, avec un élément important qui est le service », indiquait ainsi  à LSA le directeur des consommables du site Yannick Migotto (ancien collaborateur du groupe Casino).

Le magazine spécialisé dans la distribution précise que « les fournisseurs ont été contactés depuis plusieurs mois pour échafauder cet immense catalogue de produits disponibles en ligne, qui sera basé sur un positionnement prix bas, couplé à des réductions , au-delà d’une certaine quantité d’achats, ou via des abonnements sur les produits à renouveler fréquemment, un système qui existe déjà sur les couches ».

L'offre pourrait par ailleurs être élargie, indique le groupe, notamment aux produits frais.

Google aussi ?

Rappelons que Google entend également attaquer ce marché. Ainsi, il y a quelques jours on apprenait de Bloomberg que Google allait tester la livraison de produits alimentaires d'ici à la fin de l'année.

Le spécialiste du bio Whole Foods Market et la chaîne de grande surface Costco sont partenaires de ce test.

Produits frais et épicerie devraient donc être livrés par le géant du web dans deux grandes villes américaines d’ici à la fin de l’année.

Le marché de l’épicerie en ligne représente un chiffre d’affaires de 10,9 milliards de dollars aux Etats-Unis, et ce marché devrait  croître de 9,6% par an jusqu’en 2019 selon les spécialistes.

Le lancement d'Amazon sur le marché de l'alimentaire n'est pas vraiment de nature à réjouir en France, voire à l’étranger, les poids lourds du secteur comme Carrefour, Auchan ou encore Leclerc.

Alors que ceux-ci se livrent déjà actuellement, au-delà d’une bataille constante sur les prix, à une bataille du « drive », ils vont désormais devoir se confronter à un puissant rival spécialiste des achats en ligne.