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Microsoft : un nouveau virage dans sa politique de support ; la firme renonce à réduire la durée de support de Windows 7 et 8.1 sur les PC à base de processeurs Skylake

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 13/08/2016 à 21h20

Le support de Windows 7 et Windows 8.1 sera assuré jusqu’en 2020 et 2023, même pour les PC équipés de puces Intel Skylake.


Microsoft avait annoncé en début d’année la réduction de la durée du support de Windows 7 et 8 sur les PC pourvus de puces Intel Skylake, en fixant leur fin de vie à juillet 2017.

L’affaire ayant fait grand bruit, Microsoft  avait partiellement cédé aux récriminations en mars, en donnant un an de plus aux utilisateurs pour migrer vers Windows 10.

La firme abandonne désormais  l’idée de réduire le support de ces anciens OS sur les PC de nouvelle génération.

L'éditeur reconnaît que les entreprises ont besoin de temps… et qu'elles ne changeront pas plus tôt leurs PC pour satisfaire Microsoft.

Les équipements disposant de puces Intel Skylake disposeront de la même durée de support de Windows 7 et Windows 8.1 que les autres.

Les futurs composantsd’Intel et d’AMD ne seront pas, quant à eux, compatibles qu’avec Windows 10.

ð Les stratagèmes destinés à « encourager » les utilisateurs de Windows 7 et 8.1 à migrer massivement  sur Windows 10 pendant l'année de gratuité de l'OS n’avait pas rencontré les résultats escomptés.

En janvier, l'éditeur définissait une nouvelle règle : les PC à base de processeur Skylake ne bénéficieraient du support complet pour Seven et 8.1 que jusqu'en juillet 2017.

L'annonce n'avait  visiblement pas été accueillie avec enthousiasme par les clients de Microsoft.

En mars, Microsoft accordait ainsi un sursis d'une année supplémentaire.

Le support pour Windows 7 ira jusqu'en 2020 finalement  jusqu'en 2020 et 2023.

Mais le 11 août, c’est un nouveau recul de Microsoft a annoncé.

Pour les PC intégrant des processeurs Skylake d'Intel, Windows 7 et 8.1 bénéficieront d'un support complet, et ce jusqu'à la fin de vie de ces versions.

ð Microsoft renonce ainsi à obliger les possesseurs de ces configurations à changer à la fois de PC et de systèmes d'exploitation, c'est-à-dire à adopter Windows 10.

« Nous reconnaissons que, dans certains cas, les clients ont quelques systèmes qui nécessitent des délais plus longs de déploiement » indique la firme.

Mais, les acheteurs de PC équipés de processeurs dernière génération d'Intel et AMD (Kaby Lake et Bristol Ridge) n'auront pas le choix de la plateforme.

Microsoft rappelle que ces processeurs ne seront supportés que sur Windows 10.

On peut considérer que Microsoft a fini par capituler : il est vrai  que peu avant la fin de la gratuité de son nouvel OS, l'éditeur a admettait  qu'il ne tiendrait pas son objectif d'un milliard de terminaux équipés d'ici 2018.

Si Microsoft est parvenu partiellement à booster l'adoption de sa plateforme, on peut se demander si  celle-ci a véritablement suscité une réelle adhésion, la gratuité n’ayant-elle pas été le principal, sinon le seul levier des migrations constatées ?


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