Le « soufflet » serait-il déjà en train de retomber ? Après plus de 100 millions de téléchargements dénombrés lors de son lancement, le jeu de « réalité augmentée » aurait perdu 15 millions d'utilisateurs quotidiens en un mois.

Lancé début juillet, le jeu pour smartphones basé sur la réalité augmentée a rencontré de manière fulgurante  un succès immédiat.

Trois semaines après sa sortie, Pokémon Go atteignait ainsi le record des 100 millions de téléchargements de ses applications sur Android et iOS en  générant 10 millions de dollars de recettes quotidiennes au travers du système de vente intégré qui a ainsi permis,  moyennant finance, de faire progresser la notoriété des  « Pikachu », « Salamèche », « Bulbizarre » , « Carapuce » ….

L’effet de mode est, semble-t-il en train de passer !

En une paire de semaine l’engouement pour le jeu conçu par Niantic Labs, ex-filiale de Google à qui l’on doit le jeu Ingress, a baissé aussi de manière assez spectaculaire.

Les données publiées  par le site Bloomberg d’après des données recueillies par Axiom Capital Management, font apparaître la baisse continue du nombre d’utilisateurs actifs quotidiens de Pokémon Go au cours des trois dernières semaines

Ainsi, le nombre de téléchargements, mais aussi d’utilisateurs actifs au quotidien, le temps passé à utiliser l’application ainsi que l’engagement (ratio entre le nombre d’utilisateurs actifs par jour et le nombre d’utilisateurs actifs par mois) traduisent ce phénomène.

Entre la mi-juillet et la mi-août, le nombre d’utilisateurs quotidiens est passé de 45 à moins de 30 millions.

Plusieurs raisons à retenir pour expliquer une baisse de l’engouement :

Une certaine lassitude de la part de joueurs qui se sont laissés happer et ont suivi de façon un peu moutonnière  cet effet de mode.

Des curieux qui voulaient « voir » et ne se sont pas montrés convaincus ou qui avaient des préoccupations moins futiles ; un manque de nouveautés pour des jeunes qui sont sans cesse à l’affut de renouvellement.

Avec la fin des vacances les choses pourraient encore empirer, les élèves ayant certainement moins de disponibilité pour « chasser ».

Une fois passé l’effet de mode, Niantic Labs va ainsi sans doute devoir trouver de nouvelles astuces pour pérenniser ce phénomène de pokémania.