02 Avril 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Les négociations entre Orange et Bouygues Telecom ont échoué. Principales raisons: les exigences de l’Etat face à Martin Bouygues, et le partage des actifs de Bouygues Telecom au profit de Free. Le patron de Free, Xavier Niel …par trop gourmand.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 02/04/2016 à 22h00

orange bouygue

Des « obstacles apparemment infranchissables liés au partage des actifs de Bouygues Telecom, mais aussi aux exigences de l’État (actionnaire d’Orange à 23%) seraient à l’origine de la rupture des négociations qui auraient conduit  Martin Bouygues à renoncer à la cession.


Il restera donc quatre opérateurs en France : Bouygues Telecom sera le plus petit en termes de clients.

Martin Bouygues comptait bien , pourtant, sur la conclusion de cette opération qui lui aurait permis de récupérer un paquet d’actions d’Orange qu’il aurait pu faire croître dans le temps, une fois le feu vert donné par un futur gouvernement désireux de privatiser davantage Orange.

En devenant majoritaire chez Orange, Martin Bouygues et le Groupe auraient en effet pu ainsi prendre la tête d’un groupe devenu incontournable en France et en Europe face à la concurrence des autres groupes nationaux au plan européen.

La fin des discussions :

Orange et Bouygues ont annoncé vendredi, dans deux communiqués, la fin des discussions en vue du rachat de la filiale télécoms du groupe Bouygues par l'opérateur historique : « Après trois mois de discussions avec Orange, un accord n'a pu être trouvé. En conséquence, le conseil d'administration de Bouygues a décidé à l'unanimité de mettre fin aux négociations », a indiqué Bouygues dans son communiqué.

De son côté l'ex-monopole Orange indique: «A l'issue de discussions approfondies, le conseil d'administration d'Orange a constaté qu'un accord en vue d'un rapprochement avec Bouygues Telecom n'a pu être trouvé. Il a donc été décidé de mettre un terme aux discussions ».

Plusieurs écueils étaient apparus dans la dernière ligne droite des négociations, en particulier concernant la valorisation des deux opérateurs, ainsi que les risques pour le groupe Bouygues d'une non-finalisation éventuelle de l'opération, suspendue à un feu vert de l'Autorité de la concurrence.

Les blocages liés à la position l'Etat

« L'État veut que les actions Orange soient valorisées à un prix très supérieur au marché en imposant des conditions très strictes en matière d'actionnariat à Bouygues », expliquait un négociateur, jugeant ces conditions difficilement acceptables pour le groupe industriel.

Bouygues espérait vendre sa filiale télécoms pour environ 10 milliards d'euros, le montant qu'avait proposait Patrick Drahi, lors de son offre, l'an dernier, qui avait été alors rejetée par Bouygues.

L'Etat, avec une participation au capital d'Orange (de 23 % actuellement), qui devait être diluée une fois l'accord conclu, contestait cette valorisation et voulait la revoir à la baisse.

ð Martin Bouygues n’aurait pas accepté les trois conditions fixées par Emmanuel Macron lors de leur entrevue jeudi 24 mars.

Le ministre de l’Économie n’a pas voulu faire de concession sur la valorisation des actions Orange et voulait faire monter le prix de l’opérateur historique, ce qui aurait réduit mécaniquement la valeur de Bouygues Telecom.

L’État imposait également une clause interdisant l’utilisation des droits de vote double pendant 10 ans, et l’impossibilité pour Martin Bouygues de monter au capital d’Orange pendant 7 ans.

De quoi rendre l’opération irréalisable pour Martin Bouygues !

Les conditions posées par Free Mobile

Xavier Niel semble avoir posé également de nombreuses conditions au rachat, ce qui aurait braqué l’ensemble des parties prenantes.

Orange, Bouygues Telecom et SFR étaient semble-t-il d’accord pour le partage des actifs (antennes, fréquences, clients, boutiques, salariés, etc.), mais Iliad se serait montré trop gourmand, et intransigeant.

Au final, ne se fera pas, et l’Etat passera ainsi à côté de plus d’un milliard d’euros de recettes fiscales.

Des visions antagonistes :

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, en charge des négociations a joué en quelque sorte le rôle du banquier d'affaires alors que François Hollande et Manuel Valls souhaitaient une issue favorable notamment pour relancer l'investissement dans la fibre.

Les opérateurs devaient aussi se répartir les près de 8 000 salariés de Bouygues Telecom alors que l'Etat tenait à ce que l'opération se fasse sans aucun licenciement.

Le résultat final est que le rapprochement qui aurait permis de faire passer le nombre d'opérateurs en France de quatre à trois ne se fera pas.

Un autre frein résidait dans : le risque « d'exécution ».

En cas d'accord initial, les différentes parties devaient s'en remettre à l'Autorité de la concurrence qui aurait donné son accord total ou partiel…ou non !

Personne ne pouvait savoir à l'avance le résultat de l'enquête des autorités.

« Cela aurait pu prendre des mois », indique-t-on chez l'un des opérateurs.

En cas d'accord partiel, il fallait encore  prévoir des clauses de garantie :

Mais Free et SFR, qui devaient aussi racheter des actifs de Bouygues, s'inquiétaient des conséquences d'un veto pour la suite de leurs activités.

Orange devait donc endosser une partie des risques importante. L’opération semblait au final trop aléatoire, et  trop risquée

Bilan de ce feuilleton interminable qui a  duré 3 mois ? "

« Nous allons rester à quatre, les perspectives de consolidation du marché sont désormais très limitées », indique un porte-parole d'Orange.

Du côté de l'opérateur historique, Orange affiche la volonté de continuer les investissements, notamment dans la fibre et dans la 4G...


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