06 Avril 2016 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

IBM a mis au point une nouvelle approche du stockage connue sous le nom de « stockage cognitif ».

Photo Jean-Pierre Hourdeau

News

le 06/04/2016 à 23h30

stockage cognitif

Le « stockage cognitif » consiste pour IBM à entraîner les ordinateurs à reconnaître quelles données méritent d'être sauvegardées et celles qui doivent être archivées.


Ainsi, les ordinateurs n’ont qu’à bien se tenir et apprendre : apprendre la différence entre des données dont la valeur est forte, et celles dont la valeur est nulle, retenir les données qu'il faut conserver et oublier celles qui peuvent l'être, c’est l’objectif IBM.

Ce sont les scientifiques d'IBM Giovanni Cherubini, Jens Jelitto et Vinodh Venkatesan qui proposent ce terme dans la revue « Computer ».

Il s'agit pour l'heure d'un projet de recherche, et aucun produit de stockage n'est encore commercialisé avec cette technologie. Mais pour IBM ce serait très prochainement le cas.

Faire ce que le cerveau humain perçoit comme « souvenirs » et comme « informations ».

Cette distinction est ensuite utilisée pour déterminer ce qui doit être stocké, où il est stocké, et pour combien de temps.

Selon IBM : «Avec la hausse des coûts de l'énergie et l'explosion du Big Data, en particulier de l'Internet des Objets, le stockage cognitif pourrait conduire à d'énormes économies de capacité de stockage, ce qui signifie moins de coûts et de consommation d'énergie ».

La notion de « Valeur de la donnée »

Le concept général repose sur la notion de « valeur de la donnée » comme pour une œuvre d’art : plus la demande est forte, plus l'objet est rare, plus sa valeur est élevée.

Ceci requiert des conditions de sécurité élevées, souligne IBM et pour les chercheurs d'IBM :

«Le concept de stockage cognitif va au-delà des approches existantes non seulement en partant d'un point de vue orienté données et en prenant en compte les caractéristiques de charge de travail, mais en introduisant aussi la valeur des données comme le déterminant principal pour configurer le stockage et sa gestion, le positionnement des données, leur protection, et la gestion du cycle de vie ».

« Ce concept nous permet de concevoir un système de stockage élastique et dynamique qui est capable de stocker des données de manière plus efficace en ne fournissant une redondance élevée que pour les données les plus pertinentes, et en économisant de l'espace de stockage en stockant des données moins pertinentes avec une redondance réduite. La valeur des données, en plus de ses caractéristiques de popularité et de charge de travail, peut également déterminer le niveau de service fourni ».

Ainsi, IBM explique que si 1000 employés accèdent aux mêmes fichiers chaque jour, la valeur de cet ensemble de données doit être très élevée.

Un système de « cognitive stockage » apprend à reconnaître ce type d'usage, et stocke les fichiers en question sur des supports rapides comme le flash.

En outre, le système sauvegarderait automatiquement ces fichiers plusieurs fois.

Les fichiers pourraient aussi être dotés d'une sécurité supplémentaire afin qu'ils ne puissent pas être consultés sans autorisation.

A l’inverse, pour un ensemble de données rarement utilisé, comme des fichiers fiscaux au format PDF âgés de 20 ans, elles pourraient être stockés sur un support froid comme de la bande, et rendu disponible uniquement sur demande.

Ce système de stockage apprendrait aussi que les documents fiscaux doivent être conservés pendant une durée légale minimale, et supprimés au-delà d'une date limite.

A noter que la valeur de la donnée peut changer avec le temps. Aussi, un système de stockage cognitif doit pouvoir s'adapter à ces changements.

Pour déterminer la valeur des données, IBM suit les « schémas de données (les patterns) » ou la fréquence d'accès aux données.

Les chercheurs ont également ajouté des balises de métadonnées aux données pour entraîner le système en fonction du contexte dans lequel les données sont utilisées.

Le domaine émergent de l'«Infonomics »

« L'arrivée à maturité du stockage cognitif dépendra de la capacité des experts en stockage et en information à identifier les principes qui sous-tendent une définition large de la valeur des données, et sur l'émergence de systèmes de stockage et de fichiers vraiment centrés sur les données » soulignent les chercheurs d'IBM dans leur document.

«Le domaine émergent de l'Infonomics (informatique +économique), qui fournit un cadre pour montrer l'importance économique de l'information, est une approche prometteuse pour définir la valeur commerciale des données ».

Cependant, une définition possible et plus large de la valeur des données pourrait-elle tenir compte d'aspects tels que la subjectivité de la valeur des données, son contexte et sa dépendance culturelle, sa dépendance au temps, ainsi que ses aspects d'exclusivité et d'équité ? » s’interrogent les chercheurs.

Encore du pain sur la planche…. mais un domaine passionnant à explorer !


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