Facebook présente un nouvel outil destiné à agrémenter la vie des utilisateurs malvoyants qui souhaitent visiter son site. « Automatic alternative text » permet à une IA d'analyser l'image automatiquement et de proposer une description à l'utilisateur.

Facebook présente un nouvel outil à destination de son service baptisé «Automatic alternative text ». Cet outil permet à un utilisateur malvoyant de bénéficier d'une description plus précise des images susceptibles d’être rencontrées sur le réseau social.

Jusqu'alors, Facebook se contentait de proposer une description sommaire qui se bornait à identifier les personnes présentes sur la photo et les utilisateurs qui visitaient les pages du réseau social en utilisant un programme de lecteur d’écran devaient se contenter du minimum d'informations concernant l'image présente sur la page.

A cet effet un champ est prévu dans la balise html, il s'agit du champ alt qui permet de stocker dans la balise de l'image un court descriptif de celle-ci à destination de ce type de programme.

Celui-ci est un standard HTML, présent depuis longtemps et donc lisible sans problème par les navigateurs.

Généralement négiligée par les utilisateurs et les sites web, Facebook entend remédier à cela en laissant à son IA le soin de remplir cette balise en décrivant sommairement l'image servie à l'utilisateur.

ð Pour cela, Facebook s'appuie sur le développement de réseaux neuronaux, une méthode de développement de l'IA connue notamment en matière de reconnaissance d'image.

C'est par exemple ce que Google utilise pour classer automatiquement les photos de l'utilisateur dans Android, ou pour améliorer les performances de son outil de recherche d'image.

La fonctionnalité devrait être proposée, en anglais uniquement sur iOS; elle sera dotée d'une capacité de reconnaissance limitée dans un premier temps.

Facebook explique que cette initiative vient d'un chercheur de leurs équipes, lui-même affecté de cécité, travaillant au développement des outils d'accessibilité sur le réseau social.

Conscient des limites que présente encore cet outil, à perfectionner, Facebook précise que celui-ci est capable de reconnaître au moins un élément sur 50 % des photos uploadées sur la plateforme.

Aussi les descriptifs commencent ainsi systématiquement par la formule « Image May contain » (cette image pourrait contenir).

Au fil du temps, les paramètres de reconnaissance devraient s'affiner et permettre à l'algorithme de proposer des descriptions plus précise.