Sécurité des mobiles : Des professionnels « chevronnés » (?) de la High-tech se font pirater au Salon du mobile de Barcelone à partir de bornes Wi Fi grand public : une expérience « test » convaincante menée par Avast.
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La connexion à leur insu à une borne Wi-Fi pirate mise en place par Avast, a conduit des milliers d'utilisateurs à exposer leurs données de navigation. D’où l’intérêt de chiffrer les connexions sur les réseaux Wi-Fi non sécurisés.
Avast, l'un des éditeurs d'antivirus leaders dans le monde, a dévoilé lundi dernier les résultats d'un test mené à l'aéroport de Barcelone le week-end précédant l'ouverture du Mobile World Congress, le célèbre Salon consacré à la mobilité connectée.
L’expérience réalisée par les chercheurs en sécurité de la société, fait ainsi apparaître que « des milliers de visiteurs du salon ont négligé toute prudence lors de la recherche d'une connexion Wi-Fi, au risque d'être espionnés ou piratés par des cybercriminels », indiquent les représentants de la société tchèque.
Les chercheurs d'Avast avaient installé un réseau Wi-Fi proche du stand d'accueil du Mobile World Congress dans l'aéroport de Barcelone.
Parmi les noms des réseaux Wi-Fi accessibles se trouvaient « Starbucks », « Airport_Free_Wifi_ARENA» et « MWC Free WiFi ».
De tels noms attribués à des réseaux Wi-Fi étant très courants, de nombreux smartphones, souvent configurés pour se connecter aux réseaux déjà connus, se sont précipités, se jetant ainsi, sans plus de précautions, dans la gueule du loup.
Avast a ainsi eu accès aux données de plus de 2 000 smartphones « de passage ».
Gagan Singh, Président de la division mobile d'Avast souligne à l’origine de cette action de sensibilisation souligne: «Nombreux sont ceux qui reconnaissent que surfer sur des réseaux Wi-Fi ouverts n'est pas une attitude « sécure ».
«Mais, pour autant, la plupart de ces personnes oublient que leurs appareils sont susceptibles de se connecter automatiquement à un réseau Wi-Fi, à moins qu’ils n’aient vérifié et revu leurs paramètres »
Pour mener cette expérience grande échelle Avast a indiqué que ses chercheurs en sécurité avaient scanné les données, sans toutefois les conserver.
La société tchèque s'est à partir de là lancé dans une analyse statistique sur les utilisateurs piratés et a pu ainsi fourni leur profil type :
- Plus de la moitié d'entre eux possédaient un appareil Apple (50,1 %) contre 43,4 % pour un téléphone sous Android.
- Pour les applications, 52 % des « piratés » possédaient Facebook.
A noter : avec ces données, Avast a pu découvrir l'identité de l'appareil et de l'utilisateur dans 63,5 % des cas.
Au-delà de cette opération à la fois de « sensibilisation» et « publicitaire » la firme peut ainsi mettre en avant les besoins croissants en termes de protection des données des utilisateurs.
Incidemment, on notera que la firme d'antivirus sur le Salon un nouveau programme, VPN Avast SecureLine, pour les terminaux iOS et Android, qui chiffre les connexions sur les réseaux Wi-Fi non sécurisés.
Voir par ailleurs :
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Sécurité : Selon Avast Software, les Français protègent mal leurs bornes wifi ; la majorité des routeurs n’est pas sécurisée. - News - publié le 05/12/2014
L’informatique des foyers français à la merci de hackers : Tandis que 34 % de nos compatriotes déclarent redouter un vol d’informations personnelles ou de données bancaires et financières, rien n’est vraiment fait pour la sécurisation des accès selon une étude publiée jeudi par Avast Software. |
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Des inquiétudes sur les conditions d’approvisionnement des composants électroniques : Selon IC Insights, 64% des capacités de production des fondeurs électroniques se situe dans des zones à risque sismique. - News - publié le 23/02/2016
Près de la moitié de la production mondiale de puces électroniques se situe dans des zones à risque sismique. Le problème concerne surtout 64% des capacités de fabrication des fondeurs (1) de semi-conducteurs, notamment à Taïwan. |
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Accès de l’employeur aux emails (envoyés ou reçus) de ses salariés. Les règles de la protection de la vie privée sur le lieu de travail : l’employeur n’a pas de droit de regard sur la correspondance numérique privée. - News - publié le 23/02/2016
Les emails envoyés ou reçus par le salarié sur son lieu de travail ne peuvent être consultés que sous certaines conditions extrêmement restrictives par des tierces personnes. |
