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Selon Gartner, après une nouvelle baisse en 2016, le marché devrait décliner à nouveau, puis reprendre en 2017, mais uniquement en cas de croissance des ultraportables (1), le marché des PC traditionnels continuant de s'écrouler.

Selon les derniers chiffres de Gartner, la reprise pour les PC n'est pas d'actualité en 2016, après une nouvelle baisse en 2015.

Gartner estime à 290 millions le nombre de PC livrés dans le monde l'année dernière. Par rapport à 2014, cela représente donc 24 millions d'unités en moins.

Ce sont les ventes de PC traditionnels qui souffrent le plus de la chute de la demande.

Pour les PC traditionnels, les livraisons mondiales plongent de 277 à 246 millions entre 2014 et 2015.

Pour cette année Gartner table sur une nouvelle baisse à 232 millions de PC.

Si Gartner évoque une légère reprise en 2017, celle-ci ne serait pas, cependant, liée à un redressement des ventes de PC classiques qui reculeront encore à 226 millions d'unités.

Pour Gartner, c'est le segment des ultramobiles qui permettra le retour à la croissance, avec des livraisons qui, entre 2015 et 2017, progresseront de 45 à 74 millions d'unités.

Livraisons mondiales de PC (desktop et portables) en millions d'unités

2012   341.2

2013   296.13

2014   277

2015   246

2016   232

2017    226

Globalement, le marché des PC pourrait ainsi atteindre 299 millions de livraisons en 2017, se situant encore nettement en dessous de son niveau de 2014, qui n'était déjà pas une très bonne année pour le secteur. A titre de comparaison, les ventes mondiales étaient de 365 millions de PC environ en 2011.

Livraisons mondiales de PC dans le monde (millions d’unités, ultraportables

2008    290

2009    308

2010     351

2011      365

2012      351

2013      316

2014      314

2015 (prévision)  290

2016 (prévision) 287

2017 (prévision)      299

Ceci ne devrait-il pas compliquer les affaires de Microsoft et de son nouvel OS, Windows 10, en particulier en entreprise ? 

ð Pas évident selon Gartner qui prévoit au contraire un déploiement plus rapide en entreprise que pour les précédentes versions de Windows.

Gartner prévoit que la moitié des grandes entreprises dans les marchés matures commencera à déployer Windows 10 d'ici début de 2017.

Le marché mondial des terminaux (PC, tablettes, mobiles) devrait reculer en 2016 (-1,9%).

La croissance des livraisons de smartphones ne permettra plus de compenser la baisse enregistrée sur les autres segments.

Terminaux connectés     

               PC          Ultramobiles                     Tablettes                   Téléphones

2012     341                  9.3                                    119.5                               1746                                                                 

2013     296                 21.5                                  206.8                              1807

2014     276                 32                                     256.3                              1862.7

2015     246                 45                                      196                                 1910

Prévisions :

2016 232              55                                       195                                  1959

2017 226              74                                       196                                  1983

 

En 2015, les livraisons de tablettes ont reculé à 196 millions d'unités.

En 2016, elles devraient diminuer encore (-0,5%) à 195 millions.

Selon Gartner : «Les utilisateurs n'étendent pas seulement la durée de vie de leurs tablettes, mais certains ne les remplaceront pas en 2016 »

Marché des téléphones mobiles, le ralentissement amorcé en 2015 devrait s'accentuer cette année.

Le Cabinet table en effet sur une croissance de +2,6% en 2016 (smartphones et mobiles classiques) à 1,959 milliard d'unités.

Pour Gartner : «Les utilisateurs finaux passent des smartphones premium vers les smartphones basiques dans de nombreux marchés émergents et dans certains marchés matures comme les Etats-Unis ».

ð Une nouvelle peu réjouissante donc pour les fabricants du haut de gamme, dont surtout Apple et Samsung.

 

 

(1)           Ultra book et ultra portables :

La distinction entre un ultra-portable et un ultra-book est assez simple avec des points communs et des divergences  sur quelques aspects.

Les points communs :

ð Ultra-books et ultra-portables sont avant tout des ordinateurs portables. C’est le premier point qu’ils partagent en commun.

 

ð Deuxième point, l’aspect : les PC portables les plus fins et les plus légers que l’on puisse trouver sur le marché. Même les netbooks et notebooks ont souvent du mal à rivaliser avec eux, et sont de toutes les façons destinés à un autre usage.

L’usage sera le même entre un ultra-book ou ultra-portable, car ils partagent à peu de choses près le même niveau de puissance, le but étant de pouvoir travailler en toute sérénité, sans craindre de ralentissements.

ð Et enfin, le design ! Les constructeurs font des efforts plus poussés qu’il s’agisse d’un ultra-book ou d’un ultra-portable. Les matériaux sont aussi normalement plus nobles, le plastique est évité au maximum.

Les différences :

En fait les ultra-books sont une « sous-catégorie »  des ultra-portables. En fait parmi les « ultra portables », certains sont des ultra-books.     

C’est INTEL qui a décidé que, le concept d’ultra-portable étant plutôt sympathique, il fallait encore l’améliorer en créant sa propre catégorie, « un ultra-portable encore plus portable » ( !! ), mais ne tombant pas dans la catégorie des netbooks, notebooks et autre entrées de gammes.

ð INTEL a donc créé un cahier des charges contraignant,

Le cahier des charges d’INTEL se présente comme ceci :

-         Le critère physique : Finesse et légèreté

Un ultra-book doit impérativement peser moins de 1.5 kg et respecter un critère d’épaisseur : moins de 18mm pour les écrans jusqu'à 13.3 pouces et moins de 21mm pour les écrans de 14 pouces et plus.

Ainsi, un PC portable qui pèse 1.7 kg, ou qui est épais de 22 mm se verra refuser l’appellation d’ultra-book et restera dans la catégorie des ultra-portables.

Mais pour compliquer les choses, certains constructeurs, prennent quand même la liberté d’accorder  à certains de leurs PC le titre d'Ultra-Book même si un critère vient à manquer.

Au niveau du physique, l’on aura donc un PC portable extrêmement fin et léger.

-         La configuration interne du PC doit aussi répondre à quelques critères :

Comme INTEL est le créateur du cahier des charges, seuls les portables équipés d’un processeur i3, i5 ou i7 pourront obtenir la «qualité » d’ultra-books, ce qui exclut totalement le constructeur AMD de cette catégorie.

Le disque dur sera de type mémoire flash (ou SSD).

C’est un avantage et un inconvénient :

-         un avantage car ce genre de disque dur est très rapide au démarrage ou au lancement des programmes,

-         mais une contrainte, car onéreux, et surtout limité en taille.

On retrouve le plus souvent du 64, 128 ou 256 Go, c'est peu. Pour pallier ce « manque », certains modèles hybrides incluent maintenant des disques plus classiques, permettant de dépasser les 500 Go. On perd un peu en légèreté mais on gagne en place.

-         Dernier point, l’autonomie, doit être au minimum de 5 heures.

Si le portable testé n’atteint pas cette durée, il ne sera pas considéré comme un ultra-book.

La plupart des PC portables sur le marché ont vraiment du mal à atteindre cette durée, et sont plutôt aux alentours de 3 à 4 heures d’autonomie.

 

En résumé, les ultra-books sont, pour l’heure  ce qui se fait de mieux si l’on cherche un produit d'excellente qualité, associant finesse, légèreté, autonomie, puissance et design.