Lutter contre l'obsolescence programmée ? L’enseigne lance un catalogue en ligne open source de plus de 100 pièces détachées de produits à fabriquer soi-même.

Boutons de thermostat, charnières, boîtiers d’alimentation, une petite pièce défectueuse suffit parfois pour conduire à remplacer prématurément un produit électroménager.

Il existe bien l’impression 3D pour la fabriquer soi-même. Mais il faut alors être capable de modéliser le produit avant d’en lancer la production : ceci n’est pas à la portée de tous.

Si l’essor d’entreprise comme Makerbot a également permis le développement d’imprimantes 3D personnelles, destinées à prendre place aux côtés d’un scanner/photocopieur dans les bureaux, celles-ci restent encore tournées vers un public de passionnés.

Boulanger, lance la plateforme Happy 3D.

Elle ne concerne pour le moment que ses propres marques distributeurs, à savoir Essentiel B et Listo.

Mais la société souhaite que « rapidement les grandes marques internationales le rejoignent ».

Happy 3D un site communautaire

Boulanger a également l'ambition de fédérer une vraie communauté autour de ce thème grâce à des services partenaires.

En attendant une offre plus exhaustive, Boulanger propose un espace communautaire afin de favoriser les échanges entre utilisateurs

Le site propose aux internautes d’être mis en contact avec un possesseur d’imprimante 3D, ainsi qu’une offre de formation à l’utilisation d’imprimantes via leur partenaire BDom.

Il est ainsi proposé d'entrer en contact avec le possesseur d'une imprimante 3D via 3D Hubs, ou encore de proposer ses propres créations en ligne avec l'aide de Cults 3D.

Des tutoriels sont aussi accessibles pour se former à cette technologie.

Il faudra voir sur le long terme si d'autres marques rejoignent effectivement Happy 3D pour que le catalogue devienne vraiment fourni et intéressant.

Si Boulanger réussit son pari et parvient à fédérer une communauté suffisamment large, le service pourrait effectivement devenir intéressant.