Mais pas encore en France pour l’instant… où il s’apprête par contre à lancer un système de livraison physique dans l’heure !

Amazon Video Direct permettra, comme YouTube, de diffuser des vidéos et d'être rémunéré en fonction de leur audience. Avec un versement maximum possible de de 75 000 dollars par an et par vidéo… à bon entendeur !

Alors qu’en France Amazon devrait bientôt proposer des  livraisons en une heure sous l’enseigne  Prime Now, déjà proposé aux États-Unis (il serait dans un premier temps limité à Paris), mardi dernier était présenté Amazon Video Direct (AVD.

Amazon Video Direct (AVD) «un nouveau programme en libre-service » permettant aux créateurs de vidéo de mettre eux-mêmes leurs films en ligne.

AVD est opérationnel pour l'instant aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche et au Japon. Pour la France, il faudra attendre un peu !

Amazon veut se présenter de plus en plus comme un rival de Netflix, même s'il officie dans un nombre beaucoup plus limité de pays.

Il a ainsi étendu à des milliers de titres la bibliothèque de films et séries télévisées qu'il propose en streaming aux abonnés de son service «Prime », aux USA.

Les créateurs de contenus pourront mettre en ligne leurs vidéos dans Prime Video.

Ils toucheront alors une redevance de 0,15 dollar par heure de visionnage aux Etats-Unis, et 0,06 dollar à l'étranger

Un plafond annuel est fixé à 500 000 heures par titre, ce qui permettrait donc d'envisager un versement maximum de 75 000 dollars par an et par vidéo.

Ils pourront également proposer leur production sous forme d'abonnement, en location ou à la vente à l'unité, ou en accès libre avec de la publicité.

Les créateurs toucheront  alors 55% des recettes publicitaires nettes (comparable au tarif de YouTube), ou 50% des recettes nettes des abonnements, des ventes et des locations.

Renforcer l'audience de Prime Vidéo

Youtube annonce une vingtaine de partenaires pour le lancement d'AVD, parmi lesquels figurent le fabricant de jouets Mattel, des médias comme The Guardian et Mashable, et la société de distribution Samuel Goldwyn Films.

Pour Amazon, cela pourrait aussi attirer davantage d'abonnés pour Prime, un moteur clé pour les activités de commerce en ligne selon le Groupe.

En plus des contenus numériques, Prime permet en effet d'avoir des livraisons gratuites et sert ainsi de produit d'appel pour les boutiques en ligne d'Amazon.