Mis à part Windows 7 (par effet de rattrapage), les nouvelles versions de l’OS de Microsoft ne constituent plus un facteur de croissance.

Windows 10, ne déroge pas à la règle : IDC, dans ses dernières prévisions, ne croit pas à un retour à la croissance à court terme.

Selon le cabinet, la « stabilisation du marché PC demeure un objectif insaisissable », et ce en dépit de réservoirs de croissance :

Certes selon IDC, les conditions de marché se sont en effet améliorées: concurrence moindre des autres terminaux, remplacements par de nouveaux modèles, situation économique mondiale qui se stabilise ou s’améliore, voire même Windows 10.

Mais en 2016, et depuis 2012 désormais, la croissance n’est pas encore d’actualité.

Après une baisse de 10% des livraisons en 2015, les prévisions pour cette année paraissent plus encourageantes…mais apparemment seulement :

Cela tient d’abord à une comparaison favorable sur un an.

Aussi, il est difficile de voir un signe véritablement encourageant dans cette baisse des livraisons mondiales prévue en 2016 par IDC.

En effet, le cabinet a sérieusement révisé sa précédente estimation évaluée aujourd’hui  à -5,4%.

En 2020, le marché des PC devrait rester dans le rouge à -0,5%.

Si IDC estime que Windows 10 peut à terme être un facteur de croissance, ce levier ne joue pas encore.

La gratuité de la migration pour les postes sous Windows 7 et 8 contribue en effet à allonger le cycle de vie des PC.

Toutefois, comme Gartner, IDC croit discerner des signes d’une adoption plus rapide par les entreprises de Windows 10 que pour les précédentes versions de l’OS.

Le système Microsoft pourrait générer un peu de croissance, mais seulement à « moyen terme ».

Pour IDC, le retour à la croissance du PC n’interviendra sans doute pas avant 2018.

La durée de vie des ordinateurs s’allonge, c’est une explication, mais aussi les futures livraisons de PC dépendent de façon croissante des remplacements. En fait, c’est la taille du marché qui se réduit.

En effet, les PC hybrides ou détachables apparaissent comme des alternatives aux PC traditionnels, et non comme un segment de complément.

A noter que ces dernières configurations restent une niche (moins de 6% du volume de PC), même si le nombre d’unités écoulées a plus que doublé en 2015.