Le Danemark a entrepris depuis longtemps une politique digitale poussée. Le digital est imposé parles administrations danoises qui ont  supprimé presque totalement le courrier et formalités papier.

Le Danemark a fait le choix du tout numérique :

Administrations, services publics, Banque ….dans la plupart des secteurs, le Danemark a fait le choix du tout numérique.

Dans l’accès à l’information, les danois sont également particulièrement portés sur le digital.

Selon une étude Reuters Institut, l’utilisation de smartphones comme support d’actualité a dépassé la barre des 50 % au Danemark en 2015 (contre 37 % en France).

Au Danemark, il vaut  mieux vaut savoir se servir d’internet !

Ainsi, parmi les différentes démarches administratives à effectuer, tout nouveau résident doit créer son « NemID », un identifiant unique permettant d’accéder à l’ensemble des sites web de l’administration danoise, mais aussi aux services publics, comptes bancaires, téléphonie…..

Pas de courrier- papier administratif

Les administrations  danoises ont  supprimé presque totalement le courrier -papier.

Tous les courriers (impôts, communes, santé…) sont dématérialisés.

ð Pour les particuliers, tout arrive  dans leur « digital post ». Il en va de même de toutes les factures.

Contrairement à la France, qui laisse encore aux citoyens la possibilité de choisir entre le papier et le numérique, le Danemark a décidé de ne pas laisser le choix.

Dès l’âge de 15 ans, les danois se font ouvrir une boite digitale.

ð L’entreprise KMD, qui travaille avec le secteur public depuis plus de 40 ans, joue un grand rôle dans le développement de ce nouveau système.

La société gère toutes les données des personnes, de leur naissance à leur mort, de l’acte de naissance aux formalités d’enterrement.

L’entreprise KMD est née du besoin de fournir des infrastructures informatiques pour les collectivités locales.

Depuis 1972, l’entreprise privée KMD, qui était d’abord l’émanation d’une association, fait le pont entre le secteur public et privé.

L’entreprise coopère avec les Ministères de l’Education et de la santé danois.

KMD développe actuellement le « Data Distributor ».

Cet outil permet aux autorités et aux entreprises d’accéder de manière sécurisée à des données simples réunies sur une plateforme combinée.

Ainsi, une seule solution de distribution remplace les anciennes infrastructures de gestion des informations administratives.

Ce Hub facilite le contrôle des tâches administratives et les relations public-privé.

ð Ainsi KMD a aidé à la mise en place d’un système de signature numérique appelé NemID.

Les citoyens peuvent ainsi se connecter aux services administratifs et leurs comptes bancaires en ligne à l’aide d’un générateur de clé/mot de passe.

KMD a su équilibrer services digitaux innovants et instaurer un climat de confiance.

Instauré en 2010, NemID a subi une attaque de déni de service en 2013.

La cyber protection mise en place a permis de bloquer les accès aux comptes le temps de réguler la crise, empêchant ainsi le vol d’identité des danois utilisant le service.

Le Danemark n’a pas eu peur d’imposer le digital aux Danois

Le Danemark  a ainsi a construit au fil des ans, un véritable écosystème numérique.

En 2016, il a été classé premier par le DESI en 2016.

Le pays a parallèlement réussi à instaurer une relation de confiance avec ses citoyens.

KMD a eu un rôle important à jouer dans la construction de cette relation. 

En travaillant main dans la main dans la main avec le secteur public depuis les années 1970 ainsi qu’avec certains acteurs du secteur privé, l’entreprise KMD a accompagné numériquement les Danois « du berceau à la tombe ».

De la naissance, aux études, jusqu’à la vie active, et de la retraite jusqu’à la mort, même digitale, KMD gère toutes les données d’une existence humaine : actes de naissances, inscriptions à la crèche, emploi du temps scolaires, bulletins de salaires, fiches de retraites, prélèvements à la source, dossiers médicaux, frais de notaires, formalités d’enterrement.

Un sérieux retard à rattraper en France, à moins que l’on considère que « trop c’est trop » !