06 Aout 2017 - dépannage, maintenance, suppression de virus et formation informatique sur Paris

Pour le Conseil d'orientation pour l'emploi, au cours des deux prochaines décennies, 50 % des emplois actuels vont voir leur contenu profondément transformé.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 06/08/2017 à 23h30

Selon Marie-Claire Carrère-Gée, Présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi, qui s’est exprimée récemment dans la presse à ce sujet, la  nouvelle révolution technologique va transformer considérablement nos emplois et, par voie de conséquence, la carte de nos territoires.


50 % des emplois actuels vont voir leur contenu profondément modifié au cours des deux prochaines décennies et  des emplois vont forcément disparaître : autour de 10 % d'entre eux sont considérés comme  très vulnérables dans le contexte d'automatisation et de numérisation actuel et à venir.

Les emplois menacés par la vague technologique actuelle : pour l'essentiel, des emplois peu ou pas qualifiés.

La plupart se trouvent :

-           dans l'industrie (certains ouvriers des industries de process, de la manutention, de la mécanique),

-         mais aussi dans l'agriculture (certains maraîchers, jardiniers, viticulteurs),

-         le bâtiment (des ouvriers du gros œuvre du bâtiment),

-         et aussi les services (banques et assurances, agents d'entretien, aides à domicile, conducteurs de véhicules, cuisiniers, employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration, caissiers).

Les conséquences sur les territoires :

Trois types de zones d'emploi sont particulièrement exposés :

-          Là où les secteurs industriels «traditionnels», représentent une grande part de l'emploi local.

-         Les zones qui se caractérisent par une forte densité en faibles qualifications. –

-         Là où les métiers correspondant à des tâches «routinières», et donc facilement «automatisables».

Les nouveaux emplois crées, et la carte des territoires :

Les nouvelles technologies ont contribué à créer  beaucoup plus d'emplois qu'elles en ont détruits, y compris dans la période récente et elles devraient continuer à en créer, selon la Présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi.

Les emplois liés aux technologies elles-mêmes, à leur conception, leur diffusion ou leur maintenance représentent environ de 4 % de l'emploi.

On pourra toujours dire que c'est peu, mais l'emploi dans ce secteur progresse quatre fois plus vite que la moyenne.

Le profil et localisation des nouveaux emplois : Principalement masculin pour l'instant, très qualifié et  concentré dans les métropoles.

La moitié se situe en Ile-de-France : il y représente 7 % de l'emploi local, contre moins de 2 % en Bourgogne-Franche-Comté ou en Normandie.

 Il y par ailleurs beaucoup d'emplois induits, principalement de services (juridique, restauration, bâtiment, services à la personne...).

Ainsi, on a calculé que pour un emploi créé dans les nouvelles technologies l’on aurait  4 ou 5 emplois induits.

Ces emplois devraient logiquement être créés dans les grandes aires urbaines.

Pour le Conseil de l’Emploi, tout l'enjeu des politiques publiques est de faciliter une bonne localisation des investissements, implantations d'entreprises et créations d'emploi partout en France, en particulier dans les territoires défavorisés : «  il serait erroné de miser sur les seules métropoles et vain de parier sur le seul «ruissellement» pour créer de l'emploi partout ».

En dehors du pouvoir central, les autorités locales, auront donc fort à faire pour réussir à attirer et retenir les nouvelles compétences et les entreprises du nouveau siècle.


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