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Linky, les compteurs électriques « intelligents »: le compteur de la discorde ? Tout ce que vous avez voulu savoir sur Linky : Enedis vous explique !

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 17/04/2017 à 20h00

Alors que des oppositions se manifestent dans certains « territoires » à l’encontre du nouveau compteur communicant, Linky, Enedis répond aux principales interrogations pour vaincre les réticences.


Il existe 700 millions de compteurs communicants actuellement dans le monde, il y en aura 1,2 milliard d’ici 2020.

Enedis est chargé par la loi sur la transition énergétique d’installer 35 millions de son nouveau compteur communicant d’ici 2021.

-         A tort ou à raison, près de 1 %, des « heureux bénéficiaires » - candidats « choisis »  à l’adoption manifestent leur refus catégorique

Boulevard de Grenelle, dans le 15e à Paris, le showroom dédié au nouveau compteur permet de répondre aux  questions des abonnés inquiets de voir arriver l’ «intrus » :

Intrusion dans la vie privée ?

Linky ne transmet que l’index de consommation, crypté et anonymisé, une fois par jour.

Toutes les dix minutes, il répond également à un « ping » destiné à vérifier quartier par quartier que le réseau fonctionne.

Le concentrateur qui collecte et retransmet les index de 15 à 1 200 abonnés chaque jour, via un simple SMS, se coupe et détruit les infos qu’il détient en cas d’intrusion physique ou virtuelle.

Quid du courant porteur ?

Pour transmettre ses informations, Linky utilise la technique dite du courant porteur (CPL), c’est-à-dire, le réseau électrique.

C’est une technique bien connue désormais, déjà utilisée pour passer d’heure pleine à heure creuse.

Il n’utilise pas et de devrait pas utiliser le Wi-Fi ou les ondes radio. Sauf si l’usager y branche un module domotique mais ce sera de sa responsabilité.

Le CPL émet 1 volt par mètre, soit 150 à 180 fois moins qu’un un réfrigérateur. C’est autant que le compteur précédent.

Le coût du Linky

Son déploiement est estimé à 4,5 milliards d’euros.

Il est neutre pour le client, assure Enedis « car financé par les économies réalisées».

Économies de transport, sur les relevés (déjà externalisés), sur les interventions qui se feront pour beaucoup à distance comme la mise en service et il devrait  nous permet d’optimiser notre fonctionnement.

L’amortissement est prévu sur 20 ans mais les Italiens ont remboursé le leur sur 5 ans.

Sur la facture finale, on voit trois axes, le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et le coût de son transport partagé entre et Enedis qui assure la diffusion depuis les postes source jusqu’au domicile.

L’intérêt du Linky

Pour l’usager, c’est une gestion fine de sa consommation depuis une page dédiée sur le site d’Enedis s’il en demande le code d’accès.

Pour Enedis, il offre également la possibilité de mieux gérer à la fois la consommation et la production d’énergie.

Quoi qu’il en soit, si vous refusez encore ou vous opposez à l’installation de Linky, sachez que c’est considéré comme contraire à la loi !

Dans l’immédiat ERDF a 35 millions de compteurs à poser et ne va sans doute pas perdre de temps à tenter de convaincre les récalcitrants.

Dans l’avenir, c’est différent. Toutes les opérations se faisant à distance avec Linky, les déplacements pour les relevés de compteurs qui auraient dû être changés pourraient être facturés.

Et le jour où l’ancien compteur tombera en panne, l’intervention se soldera par la pose… d’un compteur communicant !

L’intérêt réel des consommateurs ?

Alors que Linky aurait pu servir d’indicateur fiable de sa consommation électrique, son intérêt reste  limité et selon l’UFC  risque même de faire gonfler la facture de millions d’usagers.

C’est, certes,  une bonne nouvelle pour l’équilibre du réseau électrique et pour les filiales d’EDF qui en ont la charge, le gestionnaire  du réseau, ainsi que pour RTE, côté transport de l’électricité.

En connaissant à la minute près la courbe des consommations, en pouvant reporter la demande à tout moment sans même que les usagers s’en aperçoivent, Linky est un outil particulièrement d’ajustement des consommations d’électricité aux moyens de production disponibles.

De ce point de vue, la généralisation de Linky peut être un élément de l’évolution du mix électrique et participer à l’atteinte des objectifs climat de la France.

Mais ce devrait être  aussi une excellente nouvelle pour les fournisseurs d’électricité, EDF en tête,  qui va pouvoir proposer toute une panoplie d’offres tarifaires incluant des services payants.

Mais ce qui est gênant c’est que Linky ne va rien apporter, aux usagers.

A l’origine, il devait permettre un affichage des consommations en temps réel dans un endroit bien visible du logement, seul moyen pour que chacun prenne conscience de ses dépenses d’électricité et réduise sa facture en faisant des économies d’énergie.

Mais aucun des gouvernements qui se sont succédé depuis l’origine du projet n’ont imposé cette exigence d’affichage à ERDF.

La loi de transition énergétique ne répare ce manquement qu’à la marge.

Seuls les ménages en précarité énergétique pourront voir leurs consommations s’afficher en temps réel (pas encore sûr,), tant en kWh qu’en euros.

Tel qu’il est installé actuellement, Linky n’est pas apte à communiquer avec un afficheur déporté.

Mais, plus grave, Linky risque d’alourdir la facture d’électricité des ménages.

D’abord parce que même s’il n’apparaît pas en tant que tel et qu’Enedis (ERDF)  assurait  pouvoir le financer par des gains de productivité, son coût pourrait finalement y être intégré via le tarif d’acheminement de l’électricité.

Surtout parce que d’après une étude menée par l’UFC-Que Choisir sur un panel de consommateurs, 37 % des ménages consomment au-delà de leur puissance d’abonnement.

De nombreux usagers pourraient avoir à souscrire à une puissance plus élevée, donc à un abonnement plus cher !

A suivre… !


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