L’Assemblée nationale  va sans doute, enfin !, dématérialiser le travail législatif des députés en remplaçant les documents papier par des versions électroniques.

Le budget  consacré à l’impression des documents de l’Assemblée nationale devrait pouvoir être allégé. L’examen des lois se révèle en effet fortement « papivore », en multipliant les tirages aux différents stades de l’examen des textes.

L’Assemblée achète en effet 52.000 ramettes de papier chaque année,  d’après NextInpact.

La consommation a certes été réduite au fil des ans, mais des progrès importants restaient à faire.

40.000 euros par an économisés  sur le budget d’imprimerie !

Les questeurs du Palais-Bourbon envisageraient d’équiper les 577 députés français de tablettes.

Et pour d'éviter qu’un élu ne puisse examiner une loi du fait qu’il aurait oublié son terminal, ce qui pourrait soulever des problèmes de constitutionnalité,  les tablettes seraient fixées aux pupitres : ce serait donc plutôt l’Assemblée qui  serait équipée de tablettes.

Ses membres, selon Next, recevront donc pour leurs sessions au Parlement iPad mini 4 ou Galaxy Tab S2.

Mais, selon Le Monde, l’opération devrait « se révéler assez neutre » pour le budget de l’Assemblée d’ici la fin du mandat.

L’institution économiserait  en effet 40.000 euros par an et en impression, mais il faudrait investir par ailleurs environ 200.000 euros pour l’achat de tablettes, renouvelées tous les cinq ans. S’ajouteront aussi des frais de maintenance de ce parc de terminaux.

L’investissement serait toutefois rentabilisé en 2022.

Mais, d’ici là, il y aurait peut-être d’autres lignes budgétaires à décortiquer rapidement sachant par ailleurs qu’il n’y a pas toujours une grande transparence vis-à-vis des citoyens « de base » !

C’est quand même, malgré tout, un signe de modernisation dans un Hémicyclique peu ouvert aux évolutions de la « vraie » société (voir certaines polémiques stériles concernant les tenues vestimentaires avec, par ailleurs, un règlement intérieur à « dépoussiérer » !)