Les startups françaises ont débarqué en force au grand salon de la high-tech de Las Vegas, le Consumer Electronics Show (CES). Avec plusieurs centaines d'entreprises présentes, l'innovation française semble devenir incontournable.

Selon les chiffres du ministère de l'Economie, la France (avec 275 exposants) conservera sa 3e place mondiale après les Etats-Unis (1713 entreprises) et la Chine (1307). 

Le CES fête cet année son 50e anniversaire ; il verra la France y occuper une place de choix. 

Pour l’édition 2017, ce sont près de 240 start-up (sur un total de 500 entreprises tricolores en tout selon certaines sources) qui seront présentes dans les allées de la Convention, une cinquantaine de plus que l'année dernière. 

ð La France est maintenant le troisième pays en nombre d'exposants du CES derrière la Chine et les USA, et plus que tous les autres pays européens réunis.

Cette présence sera dopée notamment par l'appui de la « French Tech », le label numérique lancé par Fleur Pellerin en 2014, sous l'impulsion de quelques entrepreneurs et investisseurs, label qui a aujourd'hui obtenu ses lettres de noblesse.

Sous la bannière« French Tech », il y avait une quarantaine de start-up en 2014, une soixantaine en 2015, 128 en 2016 et donc 178 cette année dans l'Eureka Park, le nouvel espace du CES consacré aux entreprises innovantes. 

En 2017, la tendance s'est renforcée, pour le plus grand plaisir de Bercy qui entend profiter de l'occasion pour «mettre en avant les effets de la French Tech sous le quinquennat »….

Signe de la montée en puissance de la France au CES, une importante délégation tricolore traversera les allées du CES. Tous vont participer à des conférences ou des rendez-vous informels dans les salons privés des grands hôtels. 

Pour les start-up, il s'agira de briller avec leur produit ou leur prototype, surtout lors des journées presse (3 et 4 janvier).

Côté gouvernement français, Axelle Lemaire et Michel Sapin couperont le ruban pour l'ouverture du CES en compagnie de Gary Shapiro, le PDG du salon.

« Nous avons la deuxième délégation de l'Eureka Park, le centre névralgique de l'innovation » souligne-t-on  à Bercy. « Il s'agit d'une vraie dynamique à confirmer devant le public américain».

Pour le Ministre de l'Economie, le déplacement de 36 heures sur la côte ouest américaine, Vegas plus Silicon Valley, sera aussi l'occasion de parler « réglementation de l'économie collaborative » (Airbnb, Uber...) avec le maire de San Francisco, mais également « attractivité française », en particulier avec les dirigeants de Tesla qui ont d'ores et déjà annoncé leur intention d'ouvrir prochainement une filiale en Europe.

Pourquoi pas en France ?!