Microsoft a prolongé le support de Windows 7 jusqu'en 2020 ; toutefois, l’éditeur met en garde les entreprises contre une utilisation prolongée de cet OS.

Windows 7 peut encore vivre jusqu’en 2020, mais cette version de la plateforme est entrée en phase de support étendu en 2015  jusqu’au 14 janvier 2020.

Les entreprises ont devant elles encore le temps pour préparer leur migration. Mais, le cas Windows XP devrait les amener à réagir rapidement.

L'éditeur a lancé un compte-à-rebours de trois ans, mettant en garde les entreprises contre le coût lié à la conservation de Windows 7, et en les incitant à adopter Windows 10.

Un exercice difficile: mettre en garde contre l'utilisation de Windows 7, ce qui risque d’indisposer ses clients, pour favoriser son nouvel OS.

Bien que l'éditeur ait lui-même décidé, en 2012,  d’allonger le support de Windows 7 au-delà de la durée habituelle, Microsoft déclare désormais que cet OS « ne répond pas aux exigences d'une technologie moderne, ni aux exigences de haute sécurité des départements IT ».

Selon Markus Nitschke, patron de Windows pour Microsoft Allemagne, Windows XP a montré que « les entreprises devraient anticiper des mesures pour éviter des risques ou coûts futurs ».

Cette déclaration intervient alors que Microsoft vient de publier une étude destinée à mettre en valeur la capacité des fonctions de sécurité intégrées de Windows 10 Anniversary Update à bloquer des exploits zero-day, sans la nécessité de patchs comme sur les versions antérieures de Windows.

La sécurité : l’argument de Microsoft  pour souligner l'intérêt d'une migration.

Il faut signaler à ce sujet que les entreprises sous Windows 7 perdront le 31 juillet 2018 le support d'une application de sécurité : Enhanced Mitigation Experience Toolkit (EMET). 

Dans une étude Microsoft de novembre 2016 l'éditeur estimait que, sur sa dernière plateforme, la probabilité de se heurter à un programme malveillant était de 58% inférieure à celle d'un terminal sous Windows 7.

A trois ans de la fin du support étendu de l'OS, Microsoft exhorte ses clients à démarrer leur transition, pour éviter de s'exposer à des «dangers considérables », au lieu de persévérer «à leurs risques et périls ».