Selon Gartner, les dépenses mondiales dans le numérique devraient, en 2017, progresser plus vite que prévu: +2,4% par rapport à 2016, pour atteindre 3 477 milliards de dollars.

Une hausse de +2,4 % par rapport à 2016 : C’est également plus que la croissance de +1,4 % enregistrée au trimestre précédent.

« L’impact du secteur numérique fait naître de nouvelles catégories, comme la convergence des logiciels, des services et de la propriété intellectuelle », a indiqué, par communiqué, John-David Lovelock, vice-président et analyste chez Gartner.

Trois segments sont ainsi en croissance :

-         le logiciel d’entreprise avec +7,6% à 351 milliards de dollars,

-          les terminaux (PC, imprimantes, tablettes et téléphones mobiles) avec +3,8% à 654 milliards de dollars,

-         et les services numériques avec +3,1% à 922 milliards de dollars.

Les deux autres segments, celui des équipements d’infrastructure (serveurs, équipements de réseau et baies de stockage de données) et celui des services télécoms, stagnent à respectivement à 171 et 1 378 milliards de dollars.

Cette nouvelle génération d’offres est alimentée par des plateformes technologiques et d’affaires, engendrant  de nouvelles catégories de dépenses.

Gartner cite l’exemple des technologies révolutionnant des industries, comme :

-          l’Internet des objets dans le secteur manufacturier,

-         la technologie des chaînes de blocs dans le domaine de services financiers et les machines dites intelligentes dans le domaine du commerce de détail.

Le marché mondial des logiciels d’entreprise devrait croître de +7,6 % en 2017, contre +5,3 % en 2016.

Au fur et à mesure que de nouvelles applications permettent aux entreprises de générer plus de revenus grâce au numérique, les organisations auront encore plus besoin de nouvelles fonctionnalités.

« Avec l’adoption croissante des applications d’entreprises basées sur le modèle des logiciels à la demande, les outils infonuagiques  (informatique en nuage) sont de plus en plus acceptés », a indiqué dans un  communiqué John-David Lovelock.

« Ces outils devraient permettre aux organisations d’ajouter des fonctionnalités plus vite et d’adopter des nouvelles technologies pour les aider à gérer plus rapidement les cycles de sortie d’applications ».