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« GAFAM » : La direction du numérique de l’Education nationale ne voit plus aucune opposition à l’utilisation des services web des grands acteurs américains du numérique dans les écoles françaises.

Photo Frédéric Hourdeau

News

le 05/06/2017 à 22h30

Google Classroom, iCloud, Facebook et autre Office 365 auraient parfaitement droit de cité dans les salles de cours, selon le directeur du numérique à l’Education nationale (DNE), qui écrit « il n’y a pas de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web » (les GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).


L’invasion par les services en ligne de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft des établissements scolaires français ?

Une politique contestable compte tenu des risques potentiels propres aux usages des données des élèves qui pourraient être faits par ces grands groupes américains du Web ?

Selon un courrier adressé le 12 mai par Mathieu Jeandron, le directeur du numérique à l’Education nationale (DNE), aux directeurs des services informatiques et aux délégués académiques au numérique (DAN), « il n’y a pas de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web », nous informe le « Café pédagogique » qui a eu accès à cette circulaire.

Selon ce site, spécialisé dans l’actualité de l’Education nationale, le responsable ministériel justifierait sa déclaration en considérant que l’usage de ces services web est déjà, de facto, adopté par de nombreux enseignants aujourd’hui.

Donc, selon ce responsable, une maîtrise des outils dont il serait dommage de ne pas profiter dans le cadre des missions d’enseignement.

Sur la gestion des identités et des données liées, elles peuvent simplement faire l’objet d’une déclaration auprès de la CNIL.

« Il n’y a pas de blocage juridique de principe à la connexion d’un annuaire avec l’un de ces services professionnels », indique Mathieu Jeandron en faisant référence aux profils des élèves et professeurs qui utiliseront leurs identifiants de connexion propres sur les services en ligne.

«Dans la mesure où la démarche CNIL est réalisée, il devient possible d’utiliser des données à caractère personnel. Il n’est alors pas nécessaire d’utiliser des pseudonymes pour les utilisateurs : leur login peut tout à fait comporter leur nom et leur prénom afin de faciliter les usages pédagogiques. »

Quoi qu’il en soit, les géants du Web américains auront ainsi accès aux données des élèves concernés qui reflèteront alors leur parcours scolaire.

La porte ouverte à toutes les exploitations, à caractère publicitaire ou autres, qui pourront être faites de ces informations ? A suivre !

L’Education nationale refusait jusqu’alors de prendre ce risque.

Les services du ministère préconisaient plutôt l’emploi des espaces numériques du travail (ENT) sécurisés et la possibilité d’utiliser un pseudo pour accéder aux ressources en ligne externes aux contenus pédagogiques de la structure d’enseignement général.

Mais pour Mathieu Jeandron les ENT ne seraient  pas adaptés aux situations de mobilité ou à l’usage des tablettes.

ð Les services des GAFAM apparaitraient ainsi  comme des compléments.

La volonté des éditeurs d’outre-Atlantique d’investir le secteur de l’enseignement n’est pas nouvelle en France.

Récemment, Apple a été retenu sur appel d’offre par le Conseil départemental des Hauts de Seine pour fournir des iPad et le logiciel de gestion de ces derniers, Apple School Manager, aux élèves de plusieurs établissements du département.

Précédemment, en novembre 2015, l’Education nationale signait une convention avec Microsoft dans laquelle ce dernier s’engageait à investir (jusqu’à 13 millions d’euros) dans la mise à disposition d’outils numériques, l’accompagnement des enseignants, la formation au code informatique


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